Que retiendrons-nous de cette année 2018


Que retiendrons-nous de cette année 2018 ?
Avant tout,il importe de faire le point de notre action en tant que blogueur. Voilà déjà une année que nous avons jugé bon de prendre nos distances avec notre ligne politique d’antan pour se soustraire  d'un camp qui n'est pas à notre avis celui du peuple, du grand nombre...C'est le prix que nous donnons à notre liberté d'opinion et d'expression. La décision a été dure et elle en sera davantage, puisque nous faisons le choix de poursuivre notre combat contre vents et marées. Le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 est de loin l’acte déclencheur de ce que certains qualifient de subversion et d’autres de trahison... Enfin chacun y est allé avec ses émotions et ses sentiments pour donner son avis et le tout sans conviction. C’est bien là,une expression de la liberté de pensée. Nous le reconnaissons à chacun et à tous. 
Le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 : un point de non-retour.
Nous nous sommes longtemps interrogé sur les tenants et aboutissants de ce qui est plus ou moins qu'une imposture. Malheureusement nous sommes arrivé à la conclusion que la démocratie ira de mal en pis en République du Congo si le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 aurait permis sous quelques formes se soient à l’actuel président de se maintenir au pouvoir. Nous le disons en connaissance de cause, puisque nous avons pris part en qualité de secrétaire permanent de la Force Montante Congolaise aux consultations des forces vives de la nation par le président de la République Denis Sassou Nguesso en mai 2015. 
Dans la salle d'attente avant d'être reçu en mai 2015

De cet entretien,nous avons retenu une chose que le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 s’inscrivait dans le cadre du devoir républicain d’une classe finissante qui entendrait passer le témoin dans les meilleures conditions. Pour emprunter l’expression du président de la République, « nous traçons les sillons pour vous… ». Trois ans après, nous restons sur un nuage d’illusions. La définition des objectifs étant une caractéristique inhérente à la détermination. Comment tenir « bon », si nous ne savons pas ce que nous voulons et encore moins le sens à donner à notre engagement. Attendrons-nous donc que le prêt-à-porter nous soit donné, que l’Etat démocratique soit construit à notre insu, que nous prenons connaissance des avancées au moyen d’une notice alors que nous sommes présumés « acteurs politiques ». On ne peut être en marge d'un processus et revendiquer une quelconque participation et encore moins active... Le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 sonne le glas de l’attentisme. Nous nous sommes résolu de prendre notre part de responsabilité dans le combat de la démocratisation du Congo. Ce sens de la responsabilité passe par une auto-évaluation, mieux par une remise en cause, qui pour certains est une trahison et pour d’autre un manque de constance, qui s’expliquerait par une immaturité politique d'après cette même opinion. En quoi devons-nous être fidèle ? Aux idéaux et non à une personnalité fut-elle, président de la République! Et encore, si ce n’est que pour sa fonction, nous aurons mérité le mépris du peuple. Nous avons choisi de se mettre du côté de la masse, parler en leur nom et non pas apporter sa pierre à l’édification d'un système qui a duré et qui ne ménage aucun effort pour s’éterniser au pouvoir, l'alternance politique au Congo est notre créneau.

Les atermoiements et les soubresauts
 

Ce matin, encore, nous avons eu une vive discussion avec un ami, ce dernier sans passer par le dos de la cuillère, déclarait, « toi avec ton patronyme et la position qui était la tienne dans cette organisation de jeunesse du Parti Congolais du Travail, tu passes pour un plaisantin en s’opposant à la politique du président Denis Sassou Nguesso ». A notre humble avis, cela va de la conception que vous avez de la gestion de la chose publique et de ce que vous attendez du militantisme. Le système est tellement pollué que les vices ont pris le dessus sur les valeurs... Il est donc difficile dans ce contexte de poser des actes qui sont non seulement fidèles aux textes qui régissent l’organisation, pour le cas d'espèce, la Force Montante Congolaise, mais aussi qui cadrent avec l’éthique et tout simplement le bon sens. « Qui peut le plus, peut le moins », comment voulons-nous participer à une œuvre libératrice du Congo, si nous faisons fi des textes... Pour revenir sur l’inimitié qui règne entre certains camarades d'autrefois et nous, nous tombons des nues à entendre nos détracteurs nous reprocher notre respect des textes; la quarantaine révolue avec une expérience professionnelle avérée, nous devrons avoir la force psychologique de dire « non » quand c’est "non" et d'être le porte étendard d'une jeunesse consciente qui ne lésine pas avec le respect de la loi. Est-ce qu'au delà de notre mandat sommes-nous toujours légitime? Nous avons dit « non » parce que nous avons plus l’âge d’être jeune dans le sens de nos textes, mais surtout nous sommes en dépassement d’un mandat de trois (3) qui avait pris effet en mai 2013 et dont le terme avait été mai 2016. Nous vous faisons l’économie de ce calcul. Nous étions bien parti pour faire du militantisme un fond de commerce, mieux un permis de mendier… En vérité, la casquette de dirigeants de la jeunesse du Parti Congolais du Travail nous permettait quelques fois d’arrondir les fins de mois par une mendicité qui ne disait pas son nom. La fonction de Secrétaire permanent n’est nullement rémunérée et les déplacements ne sont pas remboursés. Vous imaginez dans quelle galère se trouve ces jeunes qui sont comme obligés de passer par des subterfuges pour se rendre justice devant la voracité des dirigeants du Parti Congolais du Travail lesquels bénéficient des traitements qui sortent de l’ordinaire. Des jeunes dirigeants ainsi rôdés deviendront inéluctablement des rapaces retors, c’est la seule formation permanente dans cette pépinière qui devait être le creuset du parti. Nous avons pesé le pour et le contre avant d’arriver à la conclusion de jeter l’éponge... D’un côté, l’esprit d’équipe avait pris un coup avec des soupçons de détournement, donc une confiance effritée et de l’autre certains dirigeants du parti qui n’hésitaient de s’immiscer dans la gestion d’une organisation dont les textes fondamentaux garantissent l’autonomie. En somme, la Force Montante Congolaise est une caisse de résonnance du Parti Congolais du Travail, un appât pour faire les yeux doux à la jeunesse, mais sans réelle ambition pour son épanouissement, qui dit mieux ?
La perspective
Notre démission ne saurait nous dédouaner aucunement de notre part de responsabilité. Nous mettons cette expérience, fut-elle discutable, regrettable et jetable à notre actif. N’a-t-on pas dit que, « pierre qui roule, n’amasse pas mousse » ? Nous voulons apprendre de nos erreurs si et seulement si, la providence nous offre cette occasion de tirer des leçons. Au cas contraire, nous endosserons la responsabilité sans demander une seconde chance puisque le peuple nous aurait sanctionnés. En attendant qu’il nous soit permis de nous exprimer autant que tous ceux qui ont à dire et à faire pour le Congo.

Nous ne pouvons aller de l’avant sans faire le point de l’impact de notre action. Nombreux sont ceux qui nous ont apporté leur soutien. Nous vous remercions infiniment et vous rassurons que le cap sera maintenu, et même davantage... Nous puisons cette détermination non seulement de vos encouragements, mais surtout des statistiques qui nous confirment que vous êtes nombreux à nous suivre quand bien même vos commentaires sont rares pour ne pas dire quasi-inexistants. 

Les articles phares
Les articles qui ont occupé le peloton d’en haut sont les suivants : La jeunesse défaitisme (680 vues), le procès Jean Marie Michel Mokoko (461 vues), les Chinois partenaires gênants et encombrants pour le Congo (419 vues), et le dialogue au bord du précipice (336 vues). Ce qui nous permet de définir d'ores et déjà des thématiques qui porteront notre action en cette nouvelle année 2019. Les réseaux sociaux demeureront le canal par excellence pour atteindre nos objectifs avec un accent particulier sur Facebook. Toutefois, nous avons été victimes d’une série d’actes de piratage lesquels ont influencé notre fréquence de publication quand ils ne portaient pas atteinte à nos articles devenus depuis illisibles. Nous avons par ailleurs atteint le nombre de 6 000 vues dans entre les principaux pays ci-après :


1. Congo-Brazzaville  : 1806 vues ;

2. France                     : 1566 vues ;

3. Etats-Unis               : 765 vues ;
4. Pologne                   : 523 vues ;
5. Allemagne               : 159 vues ;
6. Algérie                     : 147 vues ;
7. Irlande                      : 112 vues ;
8. Canada                     : 104 vues ;
9. Royaume-Uni           : 69 vues ;
10. Belgique                 : 47 vues.
La leçon à tirer 
Vous êtes nombreux à nous suivre au Congo, en France et aux États-Unis. Ce qui nous a permis de réaliser une moyenne de 500 vues par mois. Nos objectifs pour l’année qui pointent à l’horizon sont d'atteindre les 1000 vues/mois. Pour ce faire, nous devons relever le défi de la régularité, tout en mettant un accent particulier sur le référencement et la sécurité informatique. La moisson n’est pas abondante, mais les perspectives sont bonnes... Avec la crise des gilets jaunes en France, le combat de la citoyenneté à de beaux jours devant lui. Nous serons présents en ajoutant à notre gibecière des outils apolitiques, mais citoyens qui nous permettront de toucher un grand public, mais surtout de conscientiser la jeunesse tout en maintenant la pression sur cette classe politique qui se croit en terrain conquis. Quand on sait que dans toutes les sociétés, l’alternance politique est l’étalon en matière de démocratisation, le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ne peut qu’être un point de non-retour. Il doit nous tenir en haleine comme une offense faite à la République et une injure à la Démocratie.
Le mot de la fin
On est quelques fois tellement emporté, qu'on oublie l’essentiel, nous devrons commencer par là, mais enfin vaut mieux tard que jamais. Nous avons pris la parole à la deuxième personne du pluriel parce que nous estimons qu’un blogueur se veut avant tout être une personnalité publique. Sinon du reste, je suis Jean Cliff Davy OKO ELENGA Ecrivain-Blogueur- Activiste qui a pensé vous résumer ses activités de blogueur de cette année qui s'en va et vous remercier à la même occasion pour votre soutien.
Puisque le moment est propice, nous vous formulons nos vœux de santé, de bonheur et de prospérité!
Puisse cette année être celle de la détermination pour vous et votre famille!
Merci et à l'année prochaine. Bonne année 2019!

Jean Cliff Davy OKO ELENGA
   

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