CONGO-B : Covid-19, les contributions des institutions sur fond de détournements de lignes budgétaires à ciel ouvert




L'approvisionnement du fond dédié à la riposte contre la pandémie de coronavirus fait planer le doute d'un détournement de chapitres par les institutions en cause, lesquelles ont pris part active dans ce qu'il faut appeler une collecte de fonds. 
En effet, les contributions de l'Assemblée nationale, du Sénat et dans une moindre mesure celle de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) font peser de sérieux soupçons de détournement de chapitres. L'Assemblée nationale et le Sénat sont des composantes de l'Etat tout comme le gouvernement (l'exécutif) , raison pour laquelle tous émargent au budget de l'Etat avec des lignes de crédits précises. 

Le hic


La question qui se pose dans le cas présent, est la suivante ; dans leurs budgets respectifs, ces institutions ont-elles des lignes dédiées à de telles situations ? 
Dans l'affirmatif, ces chapitres sont au mieux des rétrocessions lesquelles ne s'expliquent d'ailleurs pas, au pire des caisses noires qui s'entendent avec les pratiques qui sont les leurs et qui nous laissent pantois.
 
Les incongruités 
Sans pourtant se perdre en conjectures, si par bonheur au sein de ces institutions, il y aurait des mutuelles instituées dont la vocation entre autres serait d'appuyer l'action gouvernementale, ce qui est une aberration, mieux un non-sens... Les fonds prétendument collectés auprès des parlementaires n'engageraient aucunement les institutions. Mais en attendant de prendre connaissance des règlements intérieurs des deux institutions, il faut noter que le don n'est possible qu'entre deux personnes à savoir des personnes physiques et/ou des personnes morales. L'Etat, serait-il une personne morale à multiples têtes. Cela va sans dire que la SNPC est confrontée à une situation similaire, car l’Etat est son unique actionnaire. Quand on va ma, on traîne toujours des casseroles. Merci pour toutes contributions !


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