Congo-B : les parieurs accusent le président de faire main basse sur les gains (Premier Bet)



Les paiements des gains devant les caisses du Premier Bet à Brazzaville se font à compte-goutte. Les parieurs exaspérés se donnent aux spéculations les plus folles. Tenez par exemple, un parieur qui a requis l’anonymat n’a pas hésité de s’en prendre au chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso en disant « les guichets du Premier Bet ont tari parce que la direction de cette société de paris sportifs a cédé à la pression du président de la République, lequel a emprunté des fonds pour payer les salaires des fonctionnaires ».
Un autre qui venait à sa suite, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour dire, « les fonds ont été mis à sa disposition car le président est également actionnaire dans cette société, il n’a pas eu besoin de brandir sa veste de président de la République, mais il a fait entendre raison à ses partenaires étrangers que la prospérité de leurs affaires communes dépendait de sa conservation du pouvoir, et que les parieurs pouvaient toujours attendre tant qu’il était aux affaires, la force publique saura leur tenir à carreau ».
Si l’on peut rire de ces élucubrations, il n’en est pas moins que le président Denis Sassou Nguesso est descendu au plus bas dans l’estime des Congolais, lesquels redoutent ses méthodes et ne doutent pas un seul instant que celui-ci peut être vil pour se sauver la face dans l’espoir que les jours meilleurs arriveront avec la montée du prix du baril.

« Président » ne rime-t-il avec prestige, honneur et transparence? Quand le nom du président est associé aux basses besognes et aux manigances dignes d’une mafia, autant dire que la société est au bord de la faillite et l’Etat est en lambeau. Qu’en est-il de l’action du gouvernement ?

En attendant, le nombre de parieurs augmente jour après jour, et la dépendance à ce jeu devient un réel problème de société alors que la culture de gagner de l’argent aux jeux prend le dessus, la paresse s’en racine et le peuple devient rébarbatif.

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