CONGO-B: ce que l'on peut retenir de la première revue du programme FEC
Du 24 octobre au 06 novembre 2019, les services du FMI ont séjourné à Brazzaville dans le cadre des consultations 2019 au titre de l’article VI et de la première revue du programme FEC avec la République du Congo. Nul doute que s’est le second volet de cette mission qui intéresse le peuple congolais.
La bouée de sauvetage
Attendu comme une bouffée d’oxygène, alors que le peuple sombre dans la misère, les effets escomptés du programme FEC sont sujets à caution . Pour ne parler que du volet social notamment le paiement des pensions, la Caisse de Retraite des Fonctionnaires est quasiment en faillite, alors que la Caisse Nationale de Sécurité Sociale est en passe d’accuser un arriéré sur le paiement des pensions. Les pensions du 3e trimestre 2019 n’ont pas été payées intégralement quand le 4e trimestre se pointe dèjà à l'horizon. Les retraités dont les pensions sont domiciliées à la Muccodec ( établissement de micro finance) n’ont pas pu percevoir jusqu'à ce jour, faute de virement...
Les caisses en tension.
On s’interroge sur la crédibilité de cet établissement. Comment procéder à un paiement au cas par cas ? Ce n’est pas inédit au Congo, les entorses aux principes de la comptabilité et de la finance sont monnaie courante. La Caisse Congolaise d’Amortissement (CCA) a récemment brillé par une incompétence qui laisse l’opinion dubitative.
En effet, elle ne dispose pas d’un fichier de la dette intérieure commerciale fiable. Autant se demander à quoi sert-elle ?
Depuis la situation n’a pas évolué, on est donc en droit de se poser alors la question de savoir si la première tranche prévue dans le cadre du programme FEC a été versée et pourquoi le pays reste-t-il toujours en berne ?
Une posture compromettante
Les réformes dans le cadre de la gouvernance font partie des préalables posés en vue du décaissement. A ce jour, elles n'ont pas été pas effectuées. Les autorités ont consenti des efforts, mais les résultats ne sont pas satisfaisants, on aurait dit qu'ils sont insignifiants et mettent en doute la volonté du pouvoir a les apportées... Les autorités ont du mal à mettre en œuvre les réformes relatives à la transparence et à la lutte contre la corruption. Comment un régime autoritaire ( The Economist Group) ne parvient-il pas à enrayer la corruption s'il n'est pas corrompu ? Cela va de soi que la transparence n’est pas son fort.
Un fichier tronqué
L’Etat congolais a commis les cabinets CAGOGES et EY pour auditer sa dette intérieure commerciale de la période allant de janvier 2014 à décembre 2016. Cette mesure a été rendue publique en mars 2018. L’épurement de la dette intérieure est une condition posée par le FMI en vue de relancer l’économie. Si un audit a été requis, cela sous-entend que le fichier de la dette n’est pas fiable. La direction de la Caisse Congolais d’Amortissement doit être mise en examen dans le cadre d’une enquête qui porterait sur une trahison ou une négligence. Étant donné que rien n’est fait pour éclairer l’opinion sur les causes de cette contre-performance, il faut interroger le niveau supérieur. La mission des services du FMI a pointé du doigt les autorités congolaises, qui peinent à mettre en place des mécanismes de lutte contre la corruption. Si ce n’est pas de l’incompétence, c’est assurément de la culpabilité qui se heurte à la compromission.
Les autorités ne peuvent tout de même se jeter de la pierre sur eux-mêmes, ces autorités qui ont plongé le pays dans le gouffre entendu que ce régime a un énorme problème de gouvernance. La situation ne se débloque pas malgré la signature d'un programme avec le FMI
La bouée de sauvetage
Attendu comme une bouffée d’oxygène, alors que le peuple sombre dans la misère, les effets escomptés du programme FEC sont sujets à caution . Pour ne parler que du volet social notamment le paiement des pensions, la Caisse de Retraite des Fonctionnaires est quasiment en faillite, alors que la Caisse Nationale de Sécurité Sociale est en passe d’accuser un arriéré sur le paiement des pensions. Les pensions du 3e trimestre 2019 n’ont pas été payées intégralement quand le 4e trimestre se pointe dèjà à l'horizon. Les retraités dont les pensions sont domiciliées à la Muccodec ( établissement de micro finance) n’ont pas pu percevoir jusqu'à ce jour, faute de virement...
Les caisses en tension.
On s’interroge sur la crédibilité de cet établissement. Comment procéder à un paiement au cas par cas ? Ce n’est pas inédit au Congo, les entorses aux principes de la comptabilité et de la finance sont monnaie courante. La Caisse Congolaise d’Amortissement (CCA) a récemment brillé par une incompétence qui laisse l’opinion dubitative.
En effet, elle ne dispose pas d’un fichier de la dette intérieure commerciale fiable. Autant se demander à quoi sert-elle ?
Depuis la situation n’a pas évolué, on est donc en droit de se poser alors la question de savoir si la première tranche prévue dans le cadre du programme FEC a été versée et pourquoi le pays reste-t-il toujours en berne ?
Une posture compromettante
Les réformes dans le cadre de la gouvernance font partie des préalables posés en vue du décaissement. A ce jour, elles n'ont pas été pas effectuées. Les autorités ont consenti des efforts, mais les résultats ne sont pas satisfaisants, on aurait dit qu'ils sont insignifiants et mettent en doute la volonté du pouvoir a les apportées... Les autorités ont du mal à mettre en œuvre les réformes relatives à la transparence et à la lutte contre la corruption. Comment un régime autoritaire ( The Economist Group) ne parvient-il pas à enrayer la corruption s'il n'est pas corrompu ? Cela va de soi que la transparence n’est pas son fort.
Un fichier tronqué
L’Etat congolais a commis les cabinets CAGOGES et EY pour auditer sa dette intérieure commerciale de la période allant de janvier 2014 à décembre 2016. Cette mesure a été rendue publique en mars 2018. L’épurement de la dette intérieure est une condition posée par le FMI en vue de relancer l’économie. Si un audit a été requis, cela sous-entend que le fichier de la dette n’est pas fiable. La direction de la Caisse Congolais d’Amortissement doit être mise en examen dans le cadre d’une enquête qui porterait sur une trahison ou une négligence. Étant donné que rien n’est fait pour éclairer l’opinion sur les causes de cette contre-performance, il faut interroger le niveau supérieur. La mission des services du FMI a pointé du doigt les autorités congolaises, qui peinent à mettre en place des mécanismes de lutte contre la corruption. Si ce n’est pas de l’incompétence, c’est assurément de la culpabilité qui se heurte à la compromission.
Les autorités ne peuvent tout de même se jeter de la pierre sur eux-mêmes, ces autorités qui ont plongé le pays dans le gouffre entendu que ce régime a un énorme problème de gouvernance. La situation ne se débloque pas malgré la signature d'un programme avec le FMI
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