La Chine au chevet des Congolais
La Chine, aurait-elle tiré les leçons des limites des anciennes puissances coloniales ? Ou bien l’impérialisme des régimes communistes diffère-t-il du modèle capitaliste ? Les Congolais pourront se perdre en conjectures face à l’attitude de la Chine de Xi Jinping qui laisse le sort du Congo de Denis Sassou Nguesso entre les mains des institutions de Bretton Woods. C’est autant dire que la Chine pense comme les occidentaux que le régime de Denis Sassou Nguesso a des efforts à fournir en matière de lutte contre la corruption et pourquoi pas en matière de démocratie, car il n’y a pas de démocratie qui conjugue avec la dictature. Denis Sassou Nguesso a pris une douche froide. C’est bien dommage qu’un soutien comme la Chine qui était réputée de soutenir les dictatures viennent à durcir le ton face à un Congo qui va fort mal. Le pouvoir de Denis Sassou Nguesso aurait dépassé les limites.
La Chine aux antipodes de la France
Visiblement, la Chine ne veut pas faire comme la France, qui au nom de la France-Afrique a longtemps protégé les régimes impopulaires pour préserver leur intérêt. Cette prise de position aurait engendré des frustrations dont l’une des conséquences serait l’immigration massive que l’Europe a aujourd’hui du mal à contenir. En dépit de l’aide au développement et des actions de la société civile française, la France n’a jamais été l’ami du peuple, mais plutôt des régimes qui se sont succédés depuis l’indépendance loin s’en faut. La Chine prend le contre-pied, cette fois-ci et les Congolais ne peuvent s’en réjouir… Comme j’aurais aimé être à l’avant-garde de ce combat qui consiste juste à mettre les dirigeants devant leurs responsabilités. La gestion de la chose publique revêt le caractère sacré du service public. La Chine a ainsi créé des conditions avant que les dirigeants congolais répondent de leur mauvaise gestion. À l’opposé de la France, pays qui regorge la plus grande partie des biens mal acquis aucun procès n’aboutit à ce jour. Il fallait attendre que la Chine soit le premier partenaire financier du Congo pour se rendre compte la gabegie et la corruption étaient les principaux maux de l’économie congolaise. Quelle belle leçon a tiré de ce revirement qui prend de cours des voraces qui croyaient profiter de l’hégémonie pour détourner les deniers publics.
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