Denis Christel Sassou Nguesso défraie la chronique.


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Le fils cadet du président de la République du Congo Denis Christel Sassou Nguesso, ferait-il l’objet d’une mauvaise presse à tort ou raison ? Pourquoi un député fut-il fils de chef de l’Etat peut mettre en émoi l’institut dont il est membre sans que le peuple vienne à s’interroger sur ses intentions et surtout quelle est la teneur des griefs qui lui sont reprochés et encore à quel niveau sa culpabilité peut être établie ? Aussi, qu’est-ce que le mutisme aussi bien des autorités politiques que de la société civile laissera entrevoir aux yeux de l’opinion publique.  
On ne compte plus les actions dans lesquelles, le spectre de Denis Christel Sassou Nguesso est entr'aperçu, épouvantant certains acteurs politiques et non pas les moindre. Ce fantôme du fils du chef  de l’Etat ferait peur aux hautes personnalités de la République telles que le Premier ministre, Clément Mouamba, le président de l’Assemblée nationale Isidore Mvoumba et le Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail Pierre Ngolo. Si certaines affaires ont pu entacher ne serait-ce que moralement des éminentes personnalités politiques, d’autres restent pendantes tout en les compromettant cette fois-ci et laissant les victimes à la merci de leur bourreau. Autant dire que nous sommes dans une vraie jungle entretenue par le président de la République Denis Sassou Nguesso.  
La comédie ne durera pas éternellement.
Il n’y a pas longtemps que Pascal Tsatsy Mabiala était  plus ou moins qu’un renégat de l’opposition congolaise et un vénal pour les populations du Congo. Même si a priori, la fonction de chef de file de l’opposition est un arrangement entre le pouvoir et le Premier secrétaire du parti le plus représentatif de l’hémicycle. A l'occasion de son intervention lors des questions orales du gouvernement à l’Assemblée nationale avec débat du 05 août 2018, il n’est pas passé par le dos de la cuillère pour illustrer les actes qui expriment de façon forte éloquente la corruption entretenue par le gouvernement. En effet, il a pointé du doigt les initiatives et les campagnes financées par Denis Christel Sassou Nguesso. Au-delà de la dimension politique intrinsèque à ces actions, Denis Christel Sassou-Nguesso devait faire preuve de réserve tant, son nom est associé à la mauvaise gestion qui caractérise le régime de son père. Le fait dommageable est  l'implication de certains membres de gouvernement , lesquels s’affichent de façon ostentatoire aux côtés du fils du chef de l’État. Mais qu’est-ce qu’ils peuvent faire si ils ou elles lui doivent leurs places? Mais le peuple n’a que faire des manœuvres qui ont conduit à leurs nominations ou à leurs positionnement sur telles ou telles autres circonscriptions et dans une quelconque échéance électorale. Ils ou elles ont beau être redevables au fils du chef de l’État, le peuple réclame sa part de respect. Alors ils n’ont qu’à bien se tenir afin de ne pas laisser à découvert leurs manigances, lesquelles dénotent du népotisme. Leur présence ne soulèverait pas autant de vagues si ces activités avaient un quelconque lien avec leurs portefeuilles. Toujours est-il qu'une certaine affinité prime sur les rapports du fils du chef de l’Etat avec certains membres du gouvernement.
Mettre cette machination politicienne sur la place publique ne devait aucunement inspirer de l’admiration. La lâcheté a redoré le blason des dérives dictatoriales. Cet état de fait a tout pour choquer les esprits. Denis Christel Sassou Nguesso est de près ou loin impliquer dans le sulfureux dossier de la Société Nationale des Pétroles du Congo ( SNPC). Pour une société qui est vouée à gérer le pétrole, être responsable du quart de la dette colossale du Congo inviterait le Premier ministre à se faire une idée sur l’origine des fonds qui permettent au fils du chef de l’État de défier dans une certaine mesure l’État.
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Clément Mouamba pris de cours…
Est-ce qu’il pouvait s’attendre à une question aussi troublante ? Pas du tout, à en croire sa posture un peu niaise… Le premier ministre a balbutié une fois de plus devant la franchise de la verve de Pascal Tsatsy Mabiala. C’est un secret de polichinelle que le fils cadet du président de la République caresse les ambitions de succéder à son père. Mais qu’est-ce que le valet peut faire alors que le maître a décidé de céder le fauteuil à son fils? Il mettra la queue entre les jambes dans le dessein de masquer son irritation. Encore faudrait-il qu’il soit un citoyen dans le vrai sens du terme. Puisque les pantins n’ont pas cure de l’opinion qui se dégage au sein du peuple et encore moins du bon sens... S’il voulait se démarquer de la cohorte des bouffons, une occasion lui ait bien offerte... Voyant voir quelle suite le chef du gouvernement donnera à cette affaire qui embarrasse plus d’un Congolais.
 
 Image associéeLe Président de l'Assemblée nationale Isidore Mvouba , l’avocat du diable.
Devant la tourmente qui avait agité le Premier ministre, le président de la chambre basse du Parlement a maladroitement joué au pompier. Il a, en effet inscrit les activités du fils cadet du président de la République, comme des actes philanthropiques. Ainsi, Denis Christel Sassou Nguesso serait un mécène. « L’enfer est pavé de bonnes intentions », il faudrait non seulement prouver que les fonds utilisés sont exempt de toutes accusations et encore démontrer que les actes posés viseraient exclusivement l’intérêt général. On se demanderait alors pourquoi prendre partie d’un député qui à travers les actions qu’il finance, marche sur les plaques bandes de ses collègues. « L’initiative le Congo que nous voulons », dont le coordonnateur s’époumone à présenter comme une activité citoyenne depuis l’intervention de Pascal Tsatsy Mabiala est un exemple patent de la stratégie qui consiste à être près des populations pour des raisons inavouées jusqu’à présent... Il est bien difficile d’admettre qu’une initiative animée par un acteur politique et dont le rapport serait à terme remis au président de la République concourt à un dialogue civil. Le président de l’Assemblée nationale ne pouvait s’élancer dans la défense de son collègue sans avoir maîtrisé les contours du dossier.
 

Image associéeLe Secrétaire Général met grossièrement les gants.
Le 28 juillet 2018, Pierre Ngolo était face aux membres du Comité central de la Force Montante Congolaise (FMC) ,organisation de jeunesse affiliée au Parti Congolais du Travail. Les membres du Comité Central résidents à Brazzaville étaient appuyés par les membres du Conseil fédéral de Brazzaville. Dans un discours entaché de mystères et de non-dits, Pierre Ngolo invitait les jeunes à rester fidèle au parti. Mais comment être fidèle à un parti qui ne tient pas à ses engagements face à une organisation de jeunesse qui vacille sous le coup de glissements, lesquels s’apparenteraient à un pourrissement qui est la marque de fabrique du Parti Congolais du Travail. Il faut dire qu’il est difficile de suivre celui qui fait tout, sauf ce qu’il dit… Les instances aussi bien du parti que de la Force Montante Congolais sont dans une position inconfortable tant leurs mandats respectifs ont pris fin. Il ne reste plus qu’à croire à la bonne foi des dirigeants du parti afin que ses jeunes aspirent à une promotion politique, mieux qu’ils caressent l’espoir d’assurer la relève au sein du parti dans un proche avenir. Alors que le Secrétariat Permanent du Parti Congolais du Travail avec à sa tête Pierre Ngolo  foule aux pieds les recommandations du sixième Congrès extraordinaire. Denis Christel Sassou Nguesso pour des raisons qui lui sont propres tant de façon tout à fait arbitraire la perche à certains jeunes de la Force Montante Congolais. Exaucé Bersol Ibam Ngambili a bénéficié de l’appui du fils cadet du président du Comité Central du Parti Congolais du Travail pour être investi comme candidat titulaire dans la deuxième circonscription de Djiri en lieu et place de Christian Okemba, actuellement président du Conseil municipal de Brazzaville en témoigne un vocal largement diffusé sur les réseaux sociaux. Exaucé Bersol Ibam Ngambili est depuis aperçu comme un mouchard. Même s’il bénéficie d’une certaine solidarité de ses camarades du Secrétariat Permanent de la Force Montante Congolais, le député de Djiri 2 nourrit de la méfiance dans les rangs du Secrétariat Permanent du Parti Congolais du Travail. Il serait la taupe qui rongerait l’organisation de jeunesse affiliée au Parti Congolais de l’intérieur afin de débaucher, d’allonger la liste des alliés de Denis Christel Sassou au sein de l’appareil qui est le Parti Congolais du Travail et ses organisations affiliées. Pierre Ngolo qui est pourtant sur une corde raide, cherche à sauver les meubles d’une dignité qu’il perd jour après jour que la date du prochain Congrès n’est pas arrêtée. Ce dernier qui ne jurait que sur le cumul de postes peine à en parler depuis qu’il se trouve dans cette position plutôt délicate. L’Appel du 28 juillet n’est qu’une mise en garde contre le député de Djiri 2. Pierre Ngolo devait aller droit au but en remontant les bretelles à ce député qui sème la confusion dans les rangs de la Force Montante Congolaise et surtout en sa qualité de Secrétaire général d’interpeller le membre du bureau politique Denis Christel Sassou Nguesso qui serait le principal instigateur de cette campagne de déstabilisation. Il ne reste plus qu’à demander au président de l’Assemblée nationale s’il pense toujours que les actions menées par Denis Christel Sassou Nguesso révèlent du domaine charitable du mécénat ?
Jean Jaures Mondelé a dissipé les nuages.
Dans la droite ligne de Pierre Ngolo, Jean Jaures Ondélé président du groupe parlementaire du Parti Congolais du Travail à l'Assemblée nationale emboîtait le pas au Secrétaire Général le 31 juillet 2018 avec un appel à l’unité et surtout à la fidélité au parti au cours d'une réunion, il exhortait ses collègues à la cohésion. Le fait que l’organisation jumelle de la Force Montante Congolaise, l’Organisation des Femmes du Congo ait été mise en écart, fait vraisemblablement pensé que la confusion viendrait de la jeunesse du parti. Dans le filet jeté tour à tour par Pierre Ngolo et Jean Jaures Ondélé, il ne reste plus que le député de Djiri 2 qui pourtant est dans l’ombre de Denis Christel Sassou Nguesso.
Les laisser pour compte
Christian Okemba a bien des raisons de croire que le membre du bureau politique du Parti Congolais du Travail lui garde dent. Après avoir pesé de tout son poids afin qu’il ne soit pas investi comme candidat dans la deuxième circonscription de Djiri, Denis Christel Sassou-Nguesso aurait mis à ses trousses le président du Conseil municipal de Dolisie lequel vient de créer une organisation qui visiblement tend à mettre les bâtons dans les roues à celle dirigée par Christian Okemba en sa qualité de maire de la ville capitale. Pendant que Denis Christel Sassou Nguesso est ses lieutenants, s’attellent à déboulonner un membre du Comité Central du parti, les dirigeants du Parti Congolais restent muets comme des carpes devant les inquiétudes légitimes des Congolais de voir le président de la République passé le témoin à son fils . 

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