La majorité présidentielle moribonde
Décidément, un malheur ne vient jamais seul ! La rentrée politique de la majorité présidentielle qui a eu lieu le 4 avril dernier, a été un rendez-vous manqué pour cette plateforme politique et une plaisanterie de mauvais goût pour le peuple Congolais. Et pourtant à en croire la déclaration sanctionnant les travaux, la majorité présidentielle emboîterait le pas au peuple, lequel voit d’un bon œil la conclusion d’un programme avec le Fonds Monétaire International. En substance, les partis de la majorité présidentielle ont mis les institutions de lutte contre la corruption et la concussion devant leur responsabilité. Cette position dénote l'irresponsabilité de cette coalition politique.
En effet, le 10 avril 2018, le journal français Le Mode publiait une enquête compromettante aussi bien pour le Congo que pour le groupe pétrolier Total. Si ce dernier s'est empressé de rejeter les accusations du journal Le Monde, du côté de Brazzaville, il y a silence radio. La situation est pourtant préoccupante, car ces révélations ne sont que la suite du scandale Panama papers dans lequel se trouve impliquer un membre du Bureau politique du Parti Congolais du Travail. Pourquoi donc ne pas laver le linge en famille avant de renvoyer la balle dans les pieds des institutions et du gouvernement qui sont du reste composés des membres de la majorité présidentielle, sinon du Parti Congolais du Travail…
Une majorité dégonflée
Les formations politiques ont normalement mission d’instaurer la démocratie en leur sein avant de la répliquer à l’échelle de la nation. Au Congo, ce principe n’est pas respecté. Aussi, dans le cas d’espèce, c’est-à-dire dans un contexte de crise dans lequel la corruption et le trafic d’influence sont décriés. La majorité présidentielle, dont les dirigeants et les militants sont responsabilisés à divers niveaux tant dans l’administration publique que dans les institutions de la République, devrait nécessairement témoigner une volonté soutenue de militer pour une gestion démocratique. La volition d’œuvrer en faveur des pratiques légales se vérifie aussi par la mise à disposition de l’Etat les meilleurs d’entre eux, lesquels sont d’ailleurs tenus de donner le meilleur d’eux-mêmes pour la construction d’une nation démocratique et prospère tout en engageant la responsabilité morale de la plateforme dont ils seraient des ambassadeurs.
La majorité présidentielle qui est avant tout une interface entre le gouvernement et le peuple, doit témoigner et surtout œuvrer pour l’efficacité du gouvernement. Cet attribut ne l’invite pas à se lancer spécialement dans la propagande et surtout dans le culte de la personnalité. Il revient alors à cette plateforme de jouir d’une grande audience qui passe nécessairement par la probité de ses membres. Pour ce faire, elle a le devoir de redoubler de vigilance, en menant des enquêtes de moralité et de s’assurer que leurs membres portent un bon témoignage et qu’ils sont le gage de l’intégrité morale de leur outil commun. La teneur de la déclaration de la majorité présidentielle du Congo-Brazzaville est un relais du message, mieux des slogans du président de la République. La majorité présidentielle est de ce point de vue plutôt un outil de mobilisation et de propagande du président de la République Denis Sassou Nguesso. Il est impératif qu’elle se mue en force de proposition, pourvoyeuse de ressources humaines qui portent des valeurs républicaines et respectent sa charte éthique, bien sûr si elle en a une… Les cadres issus des forces politiques qui forment la majorité présidentielle ne sauraient être à l’origine des scandales qui entameraient son image. Les discours ne suffisent plus, il faut des actes pour ressusciter une majorité devenue depuis moribonde.
Le Parti Congolais du Travail : un panier à crabes
Les membres du Parti Congolais du Travail, principale formation politique de la majorité présidentielle, battent malheureusement le record des imputations de crimes économiques et financiers. Si le Secrétariat Permanent du Bureau politique du Parti Congolais du Travail doute encore de la culpabilité de certains de leurs camarades, il pourrait tout de même les écouter par l’entremise de ses organes internes. Nous faisons allusion à la commission de contrôle et d’évaluation ou à un comité d’enquête interne, créé afin de soutenir le président de la République Denis Sassou Nguesso qui promet débarrasser le pays de la mauvaise graine. À propos des tomates pourries, ce parti se trouve extraordinairement bien nanti ; Denis Marie-Auguste Gokana, membre du Bureau politique du Parti Congolais du Travail, Secrétaire à l’Économie et au Patrimoine, député de la circonscription de Boundji est une grande figure de la gestion opaque de la manne pétrolière du Congo. Ancien cadre d’Elf Congo devenu depuis Total, et informaticien de formation, il est débouté d’Elf Congo autour des années 1990 à l’occasion des départs négociés que cette entreprise avait organisés dans le seul dessein de se séparer des cadres dont le rendement était sujet à caution. Il refait surface en 1998 avec la création de la Société Nationale des Pétroles du Congo. Cette aventure tourne court pour ce dernier. Autour des années 2002, son nom est associé à deux entreprises : Sphynx Bermuda et Africa Oil and Gas Corportation, dont il est en effet propriétaire avant de devenir le Président du Conseil d'Administration de la Société Nationale des Pétroles du Congo en 2004; Nous espérons savoir l’origine de cette soudaine fortune pour un cadre dont la séparation à l’amiable avec son employeur lui aurait fallu une bagatelle d’au moins cinquante de millions de francs CFA. De là, à posséder deux entreprises qui achetaient le pétrole à la Société Nationale du Pétrole du Congo à un moindre coût, pour ensuite le revendre au prix du marché jusqu’en 2005 relèverait ni plus ou moins du favoritisme. Cette pratique qui s’est officieusement arrêtée suite à une plainte de la société Kensington International en novembre de la même année. Il est à cette époque Conseiller spécial du président Denis Sassou Nguesso pour les affaires pétrolières.
Une autre affaire vise Denis Christel Sassou Nguesso, lui aussi membre du Bureau politique du PCT (Parti Congolais du Travail) et fils cadet du président de la République qui fut jusqu’à un passé récent au cœur de la gestion du pétrole d’abord en qualité d’administrateur général de la COTRADE (société du groupe SNPC), puis en qualité de directeur de l’aval pétrolier de la Société Nationale des Pétroles du Congo. Il est présumé coupable dans plusieurs affaires, on pourrait citer les biens mal acquis, le Panama papers, les affaires Trafigura et Glencore.
Jean-Jacques Bouya, ministre délégué aux grands travaux, également membre du bureau politique du Parti Congolais du Travail, député de Tchikapika, a été récemment écouté par les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, alors qu’il se retrouve tromper jusqu’au cou par le surendettement du Congo envers la Chine. Le Fonds Monétaire International exige que le Congo obtienne une remise de dette de la part de la Chine. Le Parti Congolais du Travail a pleinement la responsabilité morale de s’impliquer, tant il approuve la résolution qui consiste à rentrer en programme avec le Fonds Monétaire International. De sources concordantes, Jean-Jacques Bouya et Gilbert Ondongo, tous deux membres du Bureau politique du Parti Congolais du Travail, ont été entendus suite à l’inculpation d’un membre du Comité Central du Parti Congolais du Travail, Jean Didier Elongo. On peut ainsi s’interroger sur la moralité des cadres impliqués, mais surtout de la responsabilité de ce parti. En dépit des prisonniers politiques qui pullulent dans la Maison d’arrêt de Brazzaville, les membres du parti grouillent, sinon y sont attendus ! L’interpellation de l’ancien ministre de la Santé, membre du Bureau politique du Comité Central du Parti Congolais du Travail, François Ibovi a permis d’affirmer que le Parti Congolais du Travail propulse des cadres à la moralité douteuse où il n’est plus qu’un panier à crabe ?
Une situation à plaindre
Le Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEMAC, qui s’est tenu le 23 décembre 2016, avait adopté 21 résolutions censées sortir la région de la crise entre autres :
- Maintenir un endettement viable et soutenable en privilégiant les financements et en favorisant les partenariats publics-privés pour la réalisation des programmes d’infrastructures ;
- Ouvrir et conclure à brève échéance, des négociations bilatérales avec le FMI….À ce jour, tous les pays producteurs de pétrole de la sous-région ont conclu des programmes avec le Fonds Monétaire International. Les pays producteurs de pétrole tels que le Gabon et le Tchad ont vu leur dossier être approuvé par le Conseil d’administration du FMI respectivement le 19 juin 2017 et le 30 juin 2017. Presque une année après, le Congo piétine, avec une dette insoutenable. La majorité présidentielle se tapit dans un silence complice. Le gouvernement congolais ne parvient pas à conclure en raison des obstacles structurels liés à la mauvaise gouvernance… Cependant, la corruption est mise en avant. Cet angle d’attaque a la faiblesse de généraliser, et donc à terme, de minimiser une pratique qui prend sa source au plus haut de la hiérarchie de l’Etat. L’approche minimaliste qui consiste à faire porter le chapeau à tous, vise à disculper les hauts fonctionnaires. Ainsi, nous parlerons de la mauvaise gestion et de la mal gouvernance lesquels entretiennent la corruption, le trafic d’influence…La soupe à la grimace s'expliquerait!
Ce que le peuple demande…
Des actions concrètes, voilà ce qui peut rétablir la confiance ! C’en est une chose de décrier la corruption et une autre de promouvoir des actions fortes qui anéantiront ce fléau qui se trouve être un des piliers de la dictature. Il ne faut plus se voiler la face : s’il est prouvé que certains membres de la majorité présidentielle s’illustrent par des comportements déviants, la lutte contre de la corruption doit être menée dans la coalition. La majorité présidentielle ne s’adonnerait pas à des déclarations tapageuses qui visent à soutenir un régime qui favorise le laxisme et protège les fraudeurs et les corrompus. La démocratie n’est pas effectivement une nébuleuse dans laquelle les parias se blanchissent mutuellement au travers des manœuvres sordides avec des institutions en pacotille acquises à leur cause. Les bonnes intentions affichées au moyen des déclarations mielleuses devraient être soutenues par des initiatives qui garantiraient le succès des recommandations du Fonds Monétaire International. Il revient alors à la majorité présidentielle qui constitue le socle sur lequel le gouvernement se pose, de créer des conditions à travers les lois, les enquêtes parlementaires et tout autre moyen légitime. En effet, la bonne gouvernance passe par un Etat juste, qui s’appuie sur une administration efficace. Ainsi, les missions régaliennes de l’Etat seraient remplies en toute objectivité.
Les preuves
Une majorité dégonflée
Les formations politiques ont normalement mission d’instaurer la démocratie en leur sein avant de la répliquer à l’échelle de la nation. Au Congo, ce principe n’est pas respecté. Aussi, dans le cas d’espèce, c’est-à-dire dans un contexte de crise dans lequel la corruption et le trafic d’influence sont décriés. La majorité présidentielle, dont les dirigeants et les militants sont responsabilisés à divers niveaux tant dans l’administration publique que dans les institutions de la République, devrait nécessairement témoigner une volonté soutenue de militer pour une gestion démocratique. La volition d’œuvrer en faveur des pratiques légales se vérifie aussi par la mise à disposition de l’Etat les meilleurs d’entre eux, lesquels sont d’ailleurs tenus de donner le meilleur d’eux-mêmes pour la construction d’une nation démocratique et prospère tout en engageant la responsabilité morale de la plateforme dont ils seraient des ambassadeurs.
La majorité présidentielle qui est avant tout une interface entre le gouvernement et le peuple, doit témoigner et surtout œuvrer pour l’efficacité du gouvernement. Cet attribut ne l’invite pas à se lancer spécialement dans la propagande et surtout dans le culte de la personnalité. Il revient alors à cette plateforme de jouir d’une grande audience qui passe nécessairement par la probité de ses membres. Pour ce faire, elle a le devoir de redoubler de vigilance, en menant des enquêtes de moralité et de s’assurer que leurs membres portent un bon témoignage et qu’ils sont le gage de l’intégrité morale de leur outil commun. La teneur de la déclaration de la majorité présidentielle du Congo-Brazzaville est un relais du message, mieux des slogans du président de la République. La majorité présidentielle est de ce point de vue plutôt un outil de mobilisation et de propagande du président de la République Denis Sassou Nguesso. Il est impératif qu’elle se mue en force de proposition, pourvoyeuse de ressources humaines qui portent des valeurs républicaines et respectent sa charte éthique, bien sûr si elle en a une… Les cadres issus des forces politiques qui forment la majorité présidentielle ne sauraient être à l’origine des scandales qui entameraient son image. Les discours ne suffisent plus, il faut des actes pour ressusciter une majorité devenue depuis moribonde.
Le Parti Congolais du Travail : un panier à crabes
Les membres du Parti Congolais du Travail, principale formation politique de la majorité présidentielle, battent malheureusement le record des imputations de crimes économiques et financiers. Si le Secrétariat Permanent du Bureau politique du Parti Congolais du Travail doute encore de la culpabilité de certains de leurs camarades, il pourrait tout de même les écouter par l’entremise de ses organes internes. Nous faisons allusion à la commission de contrôle et d’évaluation ou à un comité d’enquête interne, créé afin de soutenir le président de la République Denis Sassou Nguesso qui promet débarrasser le pays de la mauvaise graine. À propos des tomates pourries, ce parti se trouve extraordinairement bien nanti ; Denis Marie-Auguste Gokana, membre du Bureau politique du Parti Congolais du Travail, Secrétaire à l’Économie et au Patrimoine, député de la circonscription de Boundji est une grande figure de la gestion opaque de la manne pétrolière du Congo. Ancien cadre d’Elf Congo devenu depuis Total, et informaticien de formation, il est débouté d’Elf Congo autour des années 1990 à l’occasion des départs négociés que cette entreprise avait organisés dans le seul dessein de se séparer des cadres dont le rendement était sujet à caution. Il refait surface en 1998 avec la création de la Société Nationale des Pétroles du Congo. Cette aventure tourne court pour ce dernier. Autour des années 2002, son nom est associé à deux entreprises : Sphynx Bermuda et Africa Oil and Gas Corportation, dont il est en effet propriétaire avant de devenir le Président du Conseil d'Administration de la Société Nationale des Pétroles du Congo en 2004; Nous espérons savoir l’origine de cette soudaine fortune pour un cadre dont la séparation à l’amiable avec son employeur lui aurait fallu une bagatelle d’au moins cinquante de millions de francs CFA. De là, à posséder deux entreprises qui achetaient le pétrole à la Société Nationale du Pétrole du Congo à un moindre coût, pour ensuite le revendre au prix du marché jusqu’en 2005 relèverait ni plus ou moins du favoritisme. Cette pratique qui s’est officieusement arrêtée suite à une plainte de la société Kensington International en novembre de la même année. Il est à cette époque Conseiller spécial du président Denis Sassou Nguesso pour les affaires pétrolières.
Une autre affaire vise Denis Christel Sassou Nguesso, lui aussi membre du Bureau politique du PCT (Parti Congolais du Travail) et fils cadet du président de la République qui fut jusqu’à un passé récent au cœur de la gestion du pétrole d’abord en qualité d’administrateur général de la COTRADE (société du groupe SNPC), puis en qualité de directeur de l’aval pétrolier de la Société Nationale des Pétroles du Congo. Il est présumé coupable dans plusieurs affaires, on pourrait citer les biens mal acquis, le Panama papers, les affaires Trafigura et Glencore.
Jean-Jacques Bouya, ministre délégué aux grands travaux, également membre du bureau politique du Parti Congolais du Travail, député de Tchikapika, a été récemment écouté par les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, alors qu’il se retrouve tromper jusqu’au cou par le surendettement du Congo envers la Chine. Le Fonds Monétaire International exige que le Congo obtienne une remise de dette de la part de la Chine. Le Parti Congolais du Travail a pleinement la responsabilité morale de s’impliquer, tant il approuve la résolution qui consiste à rentrer en programme avec le Fonds Monétaire International. De sources concordantes, Jean-Jacques Bouya et Gilbert Ondongo, tous deux membres du Bureau politique du Parti Congolais du Travail, ont été entendus suite à l’inculpation d’un membre du Comité Central du Parti Congolais du Travail, Jean Didier Elongo. On peut ainsi s’interroger sur la moralité des cadres impliqués, mais surtout de la responsabilité de ce parti. En dépit des prisonniers politiques qui pullulent dans la Maison d’arrêt de Brazzaville, les membres du parti grouillent, sinon y sont attendus ! L’interpellation de l’ancien ministre de la Santé, membre du Bureau politique du Comité Central du Parti Congolais du Travail, François Ibovi a permis d’affirmer que le Parti Congolais du Travail propulse des cadres à la moralité douteuse où il n’est plus qu’un panier à crabe ?
Une situation à plaindre
Le Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEMAC, qui s’est tenu le 23 décembre 2016, avait adopté 21 résolutions censées sortir la région de la crise entre autres :
- Maintenir un endettement viable et soutenable en privilégiant les financements et en favorisant les partenariats publics-privés pour la réalisation des programmes d’infrastructures ;
- Ouvrir et conclure à brève échéance, des négociations bilatérales avec le FMI….À ce jour, tous les pays producteurs de pétrole de la sous-région ont conclu des programmes avec le Fonds Monétaire International. Les pays producteurs de pétrole tels que le Gabon et le Tchad ont vu leur dossier être approuvé par le Conseil d’administration du FMI respectivement le 19 juin 2017 et le 30 juin 2017. Presque une année après, le Congo piétine, avec une dette insoutenable. La majorité présidentielle se tapit dans un silence complice. Le gouvernement congolais ne parvient pas à conclure en raison des obstacles structurels liés à la mauvaise gouvernance… Cependant, la corruption est mise en avant. Cet angle d’attaque a la faiblesse de généraliser, et donc à terme, de minimiser une pratique qui prend sa source au plus haut de la hiérarchie de l’Etat. L’approche minimaliste qui consiste à faire porter le chapeau à tous, vise à disculper les hauts fonctionnaires. Ainsi, nous parlerons de la mauvaise gestion et de la mal gouvernance lesquels entretiennent la corruption, le trafic d’influence…La soupe à la grimace s'expliquerait!
Ce que le peuple demande…
Des actions concrètes, voilà ce qui peut rétablir la confiance ! C’en est une chose de décrier la corruption et une autre de promouvoir des actions fortes qui anéantiront ce fléau qui se trouve être un des piliers de la dictature. Il ne faut plus se voiler la face : s’il est prouvé que certains membres de la majorité présidentielle s’illustrent par des comportements déviants, la lutte contre de la corruption doit être menée dans la coalition. La majorité présidentielle ne s’adonnerait pas à des déclarations tapageuses qui visent à soutenir un régime qui favorise le laxisme et protège les fraudeurs et les corrompus. La démocratie n’est pas effectivement une nébuleuse dans laquelle les parias se blanchissent mutuellement au travers des manœuvres sordides avec des institutions en pacotille acquises à leur cause. Les bonnes intentions affichées au moyen des déclarations mielleuses devraient être soutenues par des initiatives qui garantiraient le succès des recommandations du Fonds Monétaire International. Il revient alors à la majorité présidentielle qui constitue le socle sur lequel le gouvernement se pose, de créer des conditions à travers les lois, les enquêtes parlementaires et tout autre moyen légitime. En effet, la bonne gouvernance passe par un Etat juste, qui s’appuie sur une administration efficace. Ainsi, les missions régaliennes de l’Etat seraient remplies en toute objectivité.
Les preuves
Nous pensons que l’administration congolaise n’est pas performante, le service public ne rencontre pas la satisfaction des usagers. Et encore, les tensions sociales sont perceptibles dans la quasi-totalité des administrations et entreprises de l’Etat. Pour preuve, deux directeurs centraux de la douane congolaise, à savoir le directeur des affaires administratives et financières et le directeur des enquêtes douanières et contrôle des services n’ont toujours pas regagné leurs bureaux respectifs après avoir été délogés par les travailleurs. Malgré l’intervention du Premier ministre Clément Mouamba, la situation reste pendante. Un autre fait dommageable, l’appel des services des cabinets Ernest & Young et Cacoges est un aveu de faiblesse
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