La supervision du peuple
Après avoir radié et nommé des magistrats au cours de la session du Conseil Supérieur de la Magistrature au mois de février dernier. Le président de la République Denis Sassou Nguesso a accordé le 06 mars 2018 des audiences respectivement aux présidents du Sénat, le vénérable Pierre Ngolo et à l’honorable Isidore Mvoumba, président de l'Assemblée nationale, avant de s'entretenir avec le chef de file de l'opposition politique Pascal Tsaty Mabiala le 07 mars 2018. Une intense activité pour un président qui a pris depuis des habitudes d'un vieux caïman retors qui s'amuse à jouer au mystérieux alors que le peuple est aux abois, entre la misère et le désespoir… Le peuple s’interroge sur les mesures qui sortiraient le pays de cette crise structurelle fruit du travail du caïman de l'Alima. Aussi,l’obsession au dialogue que les dirigeants aussi bien de l’opposition(dialogue au bord du précipice) que de la majorité cultivent, déstabilise les partisans du changement coûte que coûte. Ces appels incessants visent à divertir les esprits.
La désillusion
On n'aurait bien voulu compter sur les autres institutions pour sortir le pays de l'ornière. Mais les institutions factices présidées par les dauphins de Denis Sassou Nguesso en l’occurrence les deux chambres du Parlement ne peuvent faire le contrepoids nécessaire pour l'érection d'un Etat démocratique qui garantit les libertés fondamentales. Le ralliement de Pascal Tsatsy Mabiala par l’entremise de son statut de chef de file de l’opposition sonne le glas de l’espérance des milliers de retraités sans pension, des agents de l’Etat des établissements sous perfusion des budgets de transfert, des étudiants privés de bourse... Bref des Congolais qui sombrent dans la misère. Comment ne pas promouvoir la supervision du peuple au moyen de ses outils à sa disposition; débat de rue ou autour d'un pot dans la perspective de s'opposer réellement et œuvrer pour un changement radical.
Un tour de passe-passe
« La critique est aisée, mais l’art est difficile », nous répondons à cette belle citation, « est pire aveugle, celui qui ne veut pas voir… ».
Les présidents des deux chambres du Parlement sont les fruits du Parti Congolais du Travail (PCT), les présenter comme tels, c’est faire abstraction aux faiblesses de ce parti, qui est parti au pouvoir que de nom… C’est un secret de polichinelle que le président du Comité Central de ce parti, Denis Sassou Nguesso fait, défait et intervertit les cadres du parti à volonté. Ainsi, Pierre Ngolo et Isidore Mvoumba sont rien d’autres que les dauphins, mieux des marionnettes de Denis Sassou Nguesso. Ainsi, ils ne peuvent jamais naviguer à contre-courant pour impulser la bonne gouvernance. Dans le contexte d’une jungle ou le président du Comité Central du Parti Congolais du Travail détient toutes les cartes. Les cadres sont réduits à la condition de valet, mais il faut dire que son parti est devenu depuis une coquille vide, un fantoche…
Nous vous invitons à faire une opinion par vous-même
Isidore Mvoumba qui sort sous la lumière de sa fonction de Premier secrétaire de l’union de la jeunesse socialiste congolaise, avant d’occuper la prestigieuse fonction de directeur du cabinet du président de la République Denis Sassou Nguesso. Il s’éternise ensuite au gouvernement. Il en sort alors que Clément Mouamba rentrait en qualité de Premier ministre. Ce chassé-croisé s’explique, car sous le régime présidentiel institué par la constitution du 20 janvier 2002, Isidore Mvoumba jouait un rôle de premier rang, le numéro un du gouvernement... Sa carrure de Premier ministre qui n’était pas dénommé comme tel, il le tient aussi de sa longue carrière de dirigeant du Parti Congolais du Travail. En effet, il accumulait ses fonctions de Premier secrétaire de l'union de la jeunesse socialiste congolaise, à celle de membre du secrétariat permanent du bureau politique.
Ainsi, il assura l’intérim de la fonction de Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail de 2007-2011. C’est en juillet 2011 que l’actuel président du Sénat Pierre Ngolo prend les commandes du parti. Ce dernier a été secrétaire chargé de l'organisation, de la mobilisation et des affaires extérieures de l'union de la jeunesse socialiste congolaise sous la coordination d'Isidore Mvoumba.

Mais il faut revenir sur la genèse de l’ascension des présidents des deux chambres du Parlement. Ils sont tous les deux de la même école : union de la Jeunesse Socialiste Congolais.
Si Isidore Mvoumba, ressortissant du Pool au sud du Congo-Brazzaville a bien joué sa partition dans un milieu ou les considérations ethniques influencent les prises de décision. Il reste droit dans ses bottes grâce au soutien que Denis Sassou Nguesso n'a cessé de lui apporter dans ce panier à crabes qu'est le Parti Congolais du Travail. Longtemps occupé par les ressortissants des départements des Plateaux et de la Cuvette,le poste de Premier secrétaire a toujours été convoité. Isidore Mvoumba vient faire exception à la règle en occupant les fonctions de Premier secrétaire de l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise de 1989-2013. Ce poste a été longtemps une voie qui mène au panthéon de la politique au Congo du moins dans les configurations de Denis Sassou Nguesso. Mais cela n’était pas gagné pour Isidore Mvoumba qui a du faire avec l’adversité de ses camarades et les reproches de ses frères du département du Pool. Dirigeant élu par consensus, il ne pouvait que compter sur l’appui de Denis Sassou Nguesso.
La disparition d’Ambroise Noumazalaye(1936-2007) fut une occasion pour les ressortissants de la cuvette, à certains égards des plateaux d’avoir la main mise sur le parti que Denis Sassou Nguesso désapprouvait de plus en plus…Isidore Mvoumba a été utilisé comme la cheville ouvrière de l’ouverture du Parti à d’autres forces favorables à Denis Sassou Nguesso. De tout temps, il a milité pour Denis Sassou Nguesso et non pas pour le Congo. C’est ce qu’il appelle par la loyauté…
Il s’est donné corps et âme à Denis Sassou Nguesso et non pas au pays. Dans cet obscurantisme, il s’est fait des poches. Il est donc très mal placé pour contrôler l’action du gouvernement et pourtant avec sa longue expérience dans l’exécutif, il aurait vite descellé les failles et mené à bien des enquêtes parlementaires. Désormais plongé dans une logique attentisme qui consiste à préserver les avantages personnels obtenus grâce à la mauvaise gestion. Son action est tronquée par acquit de conscience. Longtemps, en charge de la privatisation des entreprises d’Etat, il ne peut avoir la conscience tranquille, tant le patrimoine de ces différentes entreprises publiques a été distribué entre les personnalités du pouvoir. Ce n’est qu’une goutte d’eau sans importance, dans le fleuve des forfaits Isidore Mvoumba…
Le vénérable Pierre Ngolo, président du Sénat, s’il peut encore se targuer d’une carrière politique exempte de malversations et détournements dont Isidore Mvoumba serait passible, étant donné qu’il n’a jamais été au gouvernement.
On est sans ignorer que l’exécutif est une vache à lait des politiques. Il ne saurait avoir les coudées franches. Son ascension politique est le fait de Denis Sassou Nguesso et non pas portée par les militants et sympathisants du parti. Il lui est à ce titre redevable puisque la gestion des affaires publiques n’est plus ou moins qu’un gagne-pain. Et celui qui te met le pain à la bouche, doit être vénéré…
La désignation de Pierre Ngolo au poste de Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail a relevé la suprématie de Denis Sassou Nguesso. Les prétendants à ce poste ont été purement et simplement écartés pour voir le larbin être hissé au poste tant convoité de Secrétaire Général. Les prétendants ont vite rempilé avant de subir la rage du caïman de l’Alima qui ne supporte pas la contradiction. Avec tout ce qu’il fait pour le Congo, il n’a pas à prêter oreilles aux atermoiements de Gabriel Oba Apounou, Rodolph Adada et Henri Djombo qui avaient manifesté l’intérêt de briguer ce poste qui est en réalité une coquille vide. Le dernier mot revient toujours au Président du Comité Central.
On n'aurait bien voulu compter sur les autres institutions pour sortir le pays de l'ornière. Mais les institutions factices présidées par les dauphins de Denis Sassou Nguesso en l’occurrence les deux chambres du Parlement ne peuvent faire le contrepoids nécessaire pour l'érection d'un Etat démocratique qui garantit les libertés fondamentales. Le ralliement de Pascal Tsatsy Mabiala par l’entremise de son statut de chef de file de l’opposition sonne le glas de l’espérance des milliers de retraités sans pension, des agents de l’Etat des établissements sous perfusion des budgets de transfert, des étudiants privés de bourse... Bref des Congolais qui sombrent dans la misère. Comment ne pas promouvoir la supervision du peuple au moyen de ses outils à sa disposition; débat de rue ou autour d'un pot dans la perspective de s'opposer réellement et œuvrer pour un changement radical.
« La critique est aisée, mais l’art est difficile », nous répondons à cette belle citation, « est pire aveugle, celui qui ne veut pas voir… ».
Les présidents des deux chambres du Parlement sont les fruits du Parti Congolais du Travail (PCT), les présenter comme tels, c’est faire abstraction aux faiblesses de ce parti, qui est parti au pouvoir que de nom… C’est un secret de polichinelle que le président du Comité Central de ce parti, Denis Sassou Nguesso fait, défait et intervertit les cadres du parti à volonté. Ainsi, Pierre Ngolo et Isidore Mvoumba sont rien d’autres que les dauphins, mieux des marionnettes de Denis Sassou Nguesso. Ainsi, ils ne peuvent jamais naviguer à contre-courant pour impulser la bonne gouvernance. Dans le contexte d’une jungle ou le président du Comité Central du Parti Congolais du Travail détient toutes les cartes. Les cadres sont réduits à la condition de valet, mais il faut dire que son parti est devenu depuis une coquille vide, un fantoche…
Nous vous invitons à faire une opinion par vous-même
Isidore Mvoumba qui sort sous la lumière de sa fonction de Premier secrétaire de l’union de la jeunesse socialiste congolaise, avant d’occuper la prestigieuse fonction de directeur du cabinet du président de la République Denis Sassou Nguesso. Il s’éternise ensuite au gouvernement. Il en sort alors que Clément Mouamba rentrait en qualité de Premier ministre. Ce chassé-croisé s’explique, car sous le régime présidentiel institué par la constitution du 20 janvier 2002, Isidore Mvoumba jouait un rôle de premier rang, le numéro un du gouvernement... Sa carrure de Premier ministre qui n’était pas dénommé comme tel, il le tient aussi de sa longue carrière de dirigeant du Parti Congolais du Travail. En effet, il accumulait ses fonctions de Premier secrétaire de l'union de la jeunesse socialiste congolaise, à celle de membre du secrétariat permanent du bureau politique.
Ainsi, il assura l’intérim de la fonction de Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail de 2007-2011. C’est en juillet 2011 que l’actuel président du Sénat Pierre Ngolo prend les commandes du parti. Ce dernier a été secrétaire chargé de l'organisation, de la mobilisation et des affaires extérieures de l'union de la jeunesse socialiste congolaise sous la coordination d'Isidore Mvoumba.

Mais il faut revenir sur la genèse de l’ascension des présidents des deux chambres du Parlement. Ils sont tous les deux de la même école : union de la Jeunesse Socialiste Congolais.
Si Isidore Mvoumba, ressortissant du Pool au sud du Congo-Brazzaville a bien joué sa partition dans un milieu ou les considérations ethniques influencent les prises de décision. Il reste droit dans ses bottes grâce au soutien que Denis Sassou Nguesso n'a cessé de lui apporter dans ce panier à crabes qu'est le Parti Congolais du Travail. Longtemps occupé par les ressortissants des départements des Plateaux et de la Cuvette,le poste de Premier secrétaire a toujours été convoité. Isidore Mvoumba vient faire exception à la règle en occupant les fonctions de Premier secrétaire de l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise de 1989-2013. Ce poste a été longtemps une voie qui mène au panthéon de la politique au Congo du moins dans les configurations de Denis Sassou Nguesso. Mais cela n’était pas gagné pour Isidore Mvoumba qui a du faire avec l’adversité de ses camarades et les reproches de ses frères du département du Pool. Dirigeant élu par consensus, il ne pouvait que compter sur l’appui de Denis Sassou Nguesso.
La disparition d’Ambroise Noumazalaye(1936-2007) fut une occasion pour les ressortissants de la cuvette, à certains égards des plateaux d’avoir la main mise sur le parti que Denis Sassou Nguesso désapprouvait de plus en plus…Isidore Mvoumba a été utilisé comme la cheville ouvrière de l’ouverture du Parti à d’autres forces favorables à Denis Sassou Nguesso. De tout temps, il a milité pour Denis Sassou Nguesso et non pas pour le Congo. C’est ce qu’il appelle par la loyauté…
Il s’est donné corps et âme à Denis Sassou Nguesso et non pas au pays. Dans cet obscurantisme, il s’est fait des poches. Il est donc très mal placé pour contrôler l’action du gouvernement et pourtant avec sa longue expérience dans l’exécutif, il aurait vite descellé les failles et mené à bien des enquêtes parlementaires. Désormais plongé dans une logique attentisme qui consiste à préserver les avantages personnels obtenus grâce à la mauvaise gestion. Son action est tronquée par acquit de conscience. Longtemps, en charge de la privatisation des entreprises d’Etat, il ne peut avoir la conscience tranquille, tant le patrimoine de ces différentes entreprises publiques a été distribué entre les personnalités du pouvoir. Ce n’est qu’une goutte d’eau sans importance, dans le fleuve des forfaits Isidore Mvoumba…
Le vénérable Pierre Ngolo, président du Sénat, s’il peut encore se targuer d’une carrière politique exempte de malversations et détournements dont Isidore Mvoumba serait passible, étant donné qu’il n’a jamais été au gouvernement.
On est sans ignorer que l’exécutif est une vache à lait des politiques. Il ne saurait avoir les coudées franches. Son ascension politique est le fait de Denis Sassou Nguesso et non pas portée par les militants et sympathisants du parti. Il lui est à ce titre redevable puisque la gestion des affaires publiques n’est plus ou moins qu’un gagne-pain. Et celui qui te met le pain à la bouche, doit être vénéré…
La désignation de Pierre Ngolo au poste de Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail a relevé la suprématie de Denis Sassou Nguesso. Les prétendants à ce poste ont été purement et simplement écartés pour voir le larbin être hissé au poste tant convoité de Secrétaire Général. Les prétendants ont vite rempilé avant de subir la rage du caïman de l’Alima qui ne supporte pas la contradiction. Avec tout ce qu’il fait pour le Congo, il n’a pas à prêter oreilles aux atermoiements de Gabriel Oba Apounou, Rodolph Adada et Henri Djombo qui avaient manifesté l’intérêt de briguer ce poste qui est en réalité une coquille vide. Le dernier mot revient toujours au Président du Comité Central.
Des pantins au commande
Comment pouvons-nous qualifier un dirigeant qui n’évolue que de rebondissements en rebondissements. Le dernier comité d’investiture du Parti Congolais du Travail a été une occasion de honte. Pierre Ngolo, alors Secrétaire Général du Parti avait fait acte de candidature dans la première circonscription de Ouenzé. Si l’on peut faire preuve de légèreté et d’inconstance en ne choisissant pas la place à laquelle servir son pays, on est plus moins au moins qu’un opportuniste, un larbin,un pantin... Au nom de l’arbitraire de Denis Sassou Nguesso , sa candidature fut retirée au profit de Silvère Maixent Massa. Un militant opportuniste qui n’a jamais fait acte de candidature. Cet épisode met à nue l’absence de conviction d’un dirigeant politique de premier rang. En effet, Denis Sassou Nguesso a gracieusement remercié le Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail pour les loyaux services rendus à lui, à ses enfants et son système… Si l’on peut faire preuve de légèreté et d’inconstance en ne choisissant pas la place à laquelle servir son pays, on est plus moins au moins qu'à la solde d'un individu. Un politicard qui vit d’expédients et qui ne peut créer les conditions du changement.
Henri Bouka s'est vu confier une autre mission.
La justice est désormais politisée. Si le metteur en scène des tripatouillages des élections mal organisées et truquées est président de la Cour Suprême. Il ne faut pas passer par quatre-chemins pour décrier l’avilissement de la justice congolaise. Les procès des acteurs politiques comme Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa ne pourrait se tenir sans les hommes de main comme Henri Bouka qui a dirigé la commission électorale cumulativement à ses fonctions de vice-président de la Cour Suprême. Ce mélange de genre qui a toujours empesté du soufre.
Décidément mal barrés
Tout porte à croire que l’action de l’opposition doit être orientée contre le gouvernement dirigé par Clément Mouamba. Pascal Tsatsy Mabiala n'aurait pour interlocuteur que ce dernier. Mais ces deux hommes politiques ont du mal à se faire accepter dans ce qui est en apparence ou en réalité leur camp. Le Premier ministre qui est devenu membre du Parti Congolais du Travail à la faveur ou à cause de sa nomination peine à se faire entendre dans le gouvernement composé d'apparatchiks. C’est comme un cheveu dans la soupe sans ancrage réel au sein de la majorité présidentielle, il est sans autorité et navigue à vue en attendant qu'il soit relevé. Les militants ne peuvent lui apporter le soutien nécessaire pour renforcer son autorité. Les sillons tracés par les formations politiques étant ignorés tout ce qui suit, est dépourvu de l’onction politique. Pascal Tsatsy Mabiala est pris dans le même piège. La loi relative au statut du chef de file de l’opposition a été taillée sur-mesure en sa faveur.
La vigilance plus
Les principaux acteurs de la scène politique sont sur une mauvaise pente. À tout seigneur, tout honneur, Denis Sassou Nguesso est de loin celui qui cristallise les frustrations du peuple Congolais. Ce serait injuste lui faire porter à lui seul la charge de la misère du peuple Congolais. Cependant, son obsession à demeurer au pouvoir lui prive de la présomption d’innocence. Tous les indicateurs sont plutôt au rouge. C’est une marque de courage que d’assumer ses fautes et de tenter d’y remédier. Mais l’incompétence constatée au fil des années ne peut être corrigée par des discours. Le peuple a besoin d’envisager son avenir autrement. Les institutions gérées par les sieurs Pierre Ngolo, Isidore Mvoumba, Clément Mouamba et Pascal Tsatsy Mabiala n’ont pas la légitimité morale entérinée par le peuple. Ainsi, la supervision du peuple doit se faire, à chaque instant et partout. Communiquer, parler autour de vous, parler toujours, au commencement était la parole. À vos claviers !
Comment pouvons-nous qualifier un dirigeant qui n’évolue que de rebondissements en rebondissements. Le dernier comité d’investiture du Parti Congolais du Travail a été une occasion de honte. Pierre Ngolo, alors Secrétaire Général du Parti avait fait acte de candidature dans la première circonscription de Ouenzé. Si l’on peut faire preuve de légèreté et d’inconstance en ne choisissant pas la place à laquelle servir son pays, on est plus moins au moins qu’un opportuniste, un larbin,un pantin... Au nom de l’arbitraire de Denis Sassou Nguesso , sa candidature fut retirée au profit de Silvère Maixent Massa. Un militant opportuniste qui n’a jamais fait acte de candidature. Cet épisode met à nue l’absence de conviction d’un dirigeant politique de premier rang. En effet, Denis Sassou Nguesso a gracieusement remercié le Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail pour les loyaux services rendus à lui, à ses enfants et son système… Si l’on peut faire preuve de légèreté et d’inconstance en ne choisissant pas la place à laquelle servir son pays, on est plus moins au moins qu'à la solde d'un individu. Un politicard qui vit d’expédients et qui ne peut créer les conditions du changement.
Henri Bouka s'est vu confier une autre mission.
La justice est désormais politisée. Si le metteur en scène des tripatouillages des élections mal organisées et truquées est président de la Cour Suprême. Il ne faut pas passer par quatre-chemins pour décrier l’avilissement de la justice congolaise. Les procès des acteurs politiques comme Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa ne pourrait se tenir sans les hommes de main comme Henri Bouka qui a dirigé la commission électorale cumulativement à ses fonctions de vice-président de la Cour Suprême. Ce mélange de genre qui a toujours empesté du soufre.
Décidément mal barrés
Tout porte à croire que l’action de l’opposition doit être orientée contre le gouvernement dirigé par Clément Mouamba. Pascal Tsatsy Mabiala n'aurait pour interlocuteur que ce dernier. Mais ces deux hommes politiques ont du mal à se faire accepter dans ce qui est en apparence ou en réalité leur camp. Le Premier ministre qui est devenu membre du Parti Congolais du Travail à la faveur ou à cause de sa nomination peine à se faire entendre dans le gouvernement composé d'apparatchiks. C’est comme un cheveu dans la soupe sans ancrage réel au sein de la majorité présidentielle, il est sans autorité et navigue à vue en attendant qu'il soit relevé. Les militants ne peuvent lui apporter le soutien nécessaire pour renforcer son autorité. Les sillons tracés par les formations politiques étant ignorés tout ce qui suit, est dépourvu de l’onction politique. Pascal Tsatsy Mabiala est pris dans le même piège. La loi relative au statut du chef de file de l’opposition a été taillée sur-mesure en sa faveur.
La vigilance plus
Les principaux acteurs de la scène politique sont sur une mauvaise pente. À tout seigneur, tout honneur, Denis Sassou Nguesso est de loin celui qui cristallise les frustrations du peuple Congolais. Ce serait injuste lui faire porter à lui seul la charge de la misère du peuple Congolais. Cependant, son obsession à demeurer au pouvoir lui prive de la présomption d’innocence. Tous les indicateurs sont plutôt au rouge. C’est une marque de courage que d’assumer ses fautes et de tenter d’y remédier. Mais l’incompétence constatée au fil des années ne peut être corrigée par des discours. Le peuple a besoin d’envisager son avenir autrement. Les institutions gérées par les sieurs Pierre Ngolo, Isidore Mvoumba, Clément Mouamba et Pascal Tsatsy Mabiala n’ont pas la légitimité morale entérinée par le peuple. Ainsi, la supervision du peuple doit se faire, à chaque instant et partout. Communiquer, parler autour de vous, parler toujours, au commencement était la parole. À vos claviers !
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