Panorama de la Dictature
DICTATEUR ?
Le régime de Denis Sassou Nguesso est une dictature d'après une certaine presse dite internationale. Contrairement à la presse locale qui tend de botter en touche. Les avis sont à même d’être partagés tant la notion de « dictature » ne reposerait pas essentiellement sur des critères scientifiques.
Ainsi, les réserves émises par la presse locale seraient susceptibles de semer le doute dans les esprits aussi bien des activistes que du peuple.
Pour ce faire, nous arpenterons les sillages des régimes dits dictatoriaux afin de se forger une opinion par nous-mêmes, qui nous permettra d’avoir les coudées franches et de s’émanciper dans notre combat.
Nous ne saurons raffermir notre conviction sans sustenter l’opinion générale.
Cette réflexion passera par une présentation chronologique des faits , lesquels ont bien sûr trait à la dictature. Puis nous aborderons de façon cursive les aspects scientifiques relevant des thématiques intrinsèques à la dictature. Nous clôturerons enfin cet exercice par un recoupement d’informations pour situer le Congo par rapport à la dictature et dans une moindre mesure l’attitude à adopter dans le contexte d’un régime dictatorial.
De prime à bord, nous tenons à informer nos lecteurs que cet article s’inscrit dans le cadre d’une reconsidération des valeurs qui fondent notre action, mieux d’une remise en cause de nos activités ; de l’opposition bancale à la démocratisation scannée, en passant par le lyrisme démocratique et les générations futures avant de tomber sur le bal de la pègre, le combat reste le même.
L'opposition constructive a décrié, voir condamner les bavures, abus, les privations et offenses infligées au peuple congolais. Nous avons pêché par notre ardeur qui nous a emportés, nous privons quelques fois du bon sens qui nous aurait assurément invité à la prospection avant toutes prises de position. Toutefois, il n’est pas tard pour reconsidérer notre position.
Si le terme " dictature" n'est pas une notion scientifique, mais l'arsenal juridique nous permet d'établir un panorama de la dictature fiable; A la lumière de l’article 1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui confère le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ou droit à l’autodétermination. Aussi, dans le cas d’espèce, si le peuple aurait choisi délibérément un régime autoritaire ou totalitaire, notre action serait purement et simplement de la subversion.
N’allez pas croire que nous allons nous arrêter pour si peu. Par ailleurs, nous avons une brèche, l’article 19 du même Pacte instaure la liberté d’expression. Cependant, notre action ne vise pas uniquement à sensibiliser, mais à sensibiliser pour sauver la démocratie en éradiquant la dictature. Voyons un peu cette dictature de près….
CHRONIQUE DE LA DICTATURE
Depuis quand l’humanité utilise le mot « Dictature »?
Dans sa forme actuelle, du moins celle qui est en vogue en Afrique, les régimes de Joseph Staline et d’Adolf Hitler constituent nos principaux repères. Ainsi donc, nous situons avènement de la dictature autour des années 1920.Cependant, la dictature à l’origine (509 av- J.-C. -27 av. J-C.) est un état de la République Romaine.
La Dictature en EuropeDe mémoire, les crises politiques et économiques ont favorisé la montée des régimes totalitaires ou autoritaires en Europe.
Ainsi donc, l’ascension des bolcheviques en Russie avec la révolution d’octobre 1917 a favorisé le règne d’un régime de la répression avec Joseph Staline , lequel prend les commandes du parti à la mort de Lénine. La concentration des pouvoirs avec un parti unique et le culte de la personnalité à des proportions négligeables avec ce dernier et l’apogée avec Joseph Staline. Le tout s’appuyant sur des structures spécialisées pour enrégimenter la population. L’asservissement des esprits fut entretenu par une propagande intense…
Bref, en Russie à cette époque, les populations ont été privées de leurs libertés fondamentales. Les opposants ou potentiels adversaires politiques ont été traqués, pourchassés quand ils n’étaient pas emprisonnés ou assassinés.
Autant dire que la dictature du prolétariat a apporté des privations qui ont ralenti le développement de l’humanité du moins dans le sens de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Mais bien avant cette époque, avant que la déclaration universelle des droits de l’homme ne devienne une référence. En 1921, quand Adolf Hitler devient le chef du Parti ouvrier allemand national-socialiste (NSDAP), l’humanité est loin d’imaginer qu’ainsi s’ouvrait l’une des pages les plus tudesques de son histoire; après sa tentative de putsch ratée en 1923, avec les sections d’assaut qu’il avait créé deux ans plus tôt, il redouble en ardeur au cours de l’année 1925 avec la création de la Schutzstaffel en sigle (SS) et bien d’autres organisations d’embrigadement. L’Allemagne se sentait humilié avec sa défaite de la guerre de 1914-1918.
La crise économique de 1929 avait accentué les rancœurs d’un peuple blessé. C'est aussi dire que l’Allemagne avait besoin de dirigeants qui seraient à même de redorer son blason dans une Europe en décadence. Adolf Hitler qui fut directement ou indirectement responsable du conflit le plus meurtrier de l’Histoire (la Seconde Guerre mondiale) avec plus de 60 millions de morts. Il importe de signifier que ce régime dictatorial avait répondu de façon tacite aux aspirations du peuple allemand qui était en mal de reconnaissance si on peut ainsi dire...
C’est autant dire que le peuple peut donner caution à des régimes qui pourraient à la longue ternir l'image de la nation toute entière. Benito Mussolini (29 juillet 1883 - 28 avril 1945) est le fondateur du fascisme. Idéologue, il parvient à installer un pouvoir dictatorial, et dissout les autres partis politiques, pour établir un régime à parti unique. Il régna du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1945.
Le régime du général Franco qui régna de 1939-1975, institua un régime dictatorial avec le titre de Caudillo (guide). À l’opposée des deux plus grands dictateurs de l’Europe, bien sûr comparativement aux nombres de morts qui leur sont attribués à savoir Hitler et Staline, Franco est un militaire conservateur qui tablait essentiellement sur la répression. Les historiens lui reprochent d’avoir assassiné près de 165 000 victimes pendant la terreur blanche et bien après.
La Biélorussie : une dictature à prouver
Nous ne pouvons entamer notre exploration de la dictature en Europe, sans pourtant aborder la situation de la Biélorussie. Ce pays indépendant depuis 1991 est taxé "régime autoritaire". Le refus de délivrer les visas de séjour au président biélorusse et ses proches collaborateurs, au motif que leurs pratiques seraient dictatoriales, fait tilt dans notre esprit. Qualifiée, de dernière dictature de l’Europe, ce pays fait l'expérience, à notre humble avis, d'une injustice. Considérant que bien de régimes privent leur peuple de libertés fondamentales, mais les dirigeants ne sont pas inquiétés. En Afrique, la situation est bien préoccupante.
L’auscultation des régimes dictatoriaux en Europe n’est pas anodine. Elle s'inscrit dans le cadre des liens séculiers entre le vieux continent et l'Afrique. Ainsi, elle a hérité les modes de gouvernance des puissances colonisatrices. En effet, les régimes qui ont émergé en Afrique après la colonisation restent des satires des régimes des puissances coloniales et expansionnistes. Pour la suite, nous allons trier sur le volet les régimes dont l’influence des premiers responsables explicitent le rapport de force entre les suppôts du néocolonialisme, les partisans de l’indépendance totale et les pan africanistes.
L’Afrique, creuset des dictateurs L’élan de la décolonisation , le néocolonialisme et dans une certaine mesure la guerre froide ont favorisé l’installation des régimes autoritaires et totalitaires dans les anciennes colonies. La perspective d’une réelle indépendance a milité pour l’établissement de régimes autoritaires capable de tenir tête aux velléités de domination des puissances coloniales.
Ahmed Sékou Touré : le dictateur de la première heure
En guinée, Ahmed Sékou Touré (9 janvier 1922 – 26 mars 1984) arrive au pouvoir le 2 octobre 1958 dans la ferveur de la victoire du « Non » sur le « Oui », le référendum sur l’union-partenariat avec la France avait planté les relations entre l’ancienne colonie et la « mère-patrie ». Les relations scabreuses entre la Guinée et la France ont contribué à entamer l’économie et à encourager l’action de l’opposition. Malgré le fait qu’il ait un parti unique, la répression fut de rigueur avec plus de 50 000 personnes assassinées. Plus de 1000 prisonniers politiques ont été libérés du Camp Boiri à la chute du régime d'Ahmed Sékou Touré. En somme, il faut noter qu'il a cumulé pendant son règne des privations de liberté, des exactions et des assassinats. Par ailleurs, il est resté longtemps au pouvoir à l'instar de tous les autres dictateurs africains.
Kwame Nkrumah : un dictateur choyéPlus de quatre décennies après sa mort, l’aura de Kwame Nkrumah influence bon nombre d’intellectuels africains. Serait-il le fait de ses activités d’éditeur ou tout simplement une reconnaissance des générations présentes qui voient en ce père du panafricanisme, la clairvoyance supposée qui fait défaut aux dirigeants africains d'aujourd'hui.
Il n’est pas exclu que son prestige soit le résultat du culte de la personnalité que ses détracteurs lui ont reproché ; le père du panafricanisme qui a dirigé le Ghana d’abord en qualité de Premier ministre de 1957 à 1960, puis comme président du 1960-1966 a brillé avec des mesures impopulaires, lesquelles lui ont valu la colère du peuple.
En 1961, le gouvernement décide de procéder à un prélèvement de 5 pour-cent sur les salaires en vue de financer des projets sur les infrastructures. Cette mesure fait soulever des vagues ; le peuple réagit au travers des grèves et autres manifestations.
Alors qu’il échappe à deux coups d’état respectivement en 1962 et en 1964, Kwame Nkrumah plonge dans une méfiance excessive. Il procède dans la foulée à des arrestations et censure la presse. Et comme tout bon dictateur, il patauge dans le culte de la personnalité.
Ahmed Sékou Touré et Kwame Nkrumah qui étaient des amis, avaient aussi en commun leur parcours politique. En effet, leur ascension à la magistrature suprême a été soutenue par la clameur populaire, c’est autant dire qu’ils étaient en communion avec leurs peuples.
Félix Houphouët–Boigny et Joseph –Désiré Mobutu sont les présidents, mieux les dictateurs qui ont dirigé et assujetti leur peuple pour préserver les intérêts des puissances coloniales et des grandes puissances. Seraient-ils de fins stratèges ou des pions de l'impérialisme ?
Félix Houphouët-Boigny: une dictature dans le prolongement de la France-Afrique
L’embellie économique de la Côte-d’Ivoire autour des années 1970 a disculpé les pratiques répréhensibles de Félix Houphouët-Boigny, qui pour des raisons de longévité de son régime a œuvré pour le maintien des intérêts du colonisateur. La Côte-d’Ivoire sous le règne de Houphouët-Boigny a connu des épisodes dignes d’une dictature :
- L’emprisonnement et élimination d’opposants politiques ;
- « Le complot du chat noir » dont Mockey est accusé, oblige ce dernier à aller en exil en 1959 ;
- En 1960, quand Houphouët-Boigny rédige la nouvelle constitution, il s’inspire tour à tour de la constitution américaine et la constitution française de 1958. Il fait la part belle à l’exécutif à l’instar de la constitution américaine et réduit le pouvoir législatif à une caisse de résonance à l’image de la constitution française. Les députés sont désignés. Les missions de l'Assemblée nationale se résument au vote des lois et du budget. Le PDCI est une interface entre les masses populaires et l’Etat ;
- En 1963 avec la création d’une milice au service du parti, il s’élance dans une répression de masse ;
Houphouët-Boigny n’est pas inquiété tant les intérêts de la puissance coloniale sont préservés et son régime bénéficie des services de l’armée française qui avait implanté une de ses bases en Côte-d’Ivoire. Aussi, le fait d’être resté longtemps au pouvoir témoigne d’une mégalomanie.
Joseph-Désiré Mobutu : le bras séculier de l’impérialisme.
Dans le contexte de la banalisation de la dictature, le trait particulier du régime de Mobutu « Sesse seko », qui veut dire en langue vernaculaire "Mobutu l’immortel", reste son attitude face aux grandes puissances occidentales notamment les Etats-Unis et la Belgique. On aurait beau dit, les conditions dans lesquelles, il accède au pouvoir, prouve à suffisance qu’il était de mèche avec les commanditaires de l’assassinat d’Emery Patrice Lumumba. S’il est avéré que Mobutu, en dépit de ses déclarations tapageuses en trompe l’œil contre les occidentaux, reste de loin, du moins en Afrique Centrale, le dictateur qui aurait bénéficié le plus du soutien des occidentaux notamment des Etats-Unis et la Belgique.
Dictateur, il l’a été avec un parti unique, le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), un pouvoir militarisé , les exactions et les privations comme pivots. On ne saurait oublier sa longévité au pouvoir qui dénote des pratiques autoritaires d’un régime dictatorial (24 novembre 1965 -16 mai 1997).
Le bilan de Mobutu a la tête du Zaïre, actuelle République démocratique du Congo est catastrophique. Comme tous les despotes, il a initié une politique des grands travaux qui a accouché des éléphants blancs. Pendant que le peuple croupissait dans la misère. Mobutu jouissait d’une réputation d’un président embourgeoisé avec une nationalisation qui lui permit de faire main basse sur les richesses de son pays en témoigne ses nombres comptes dans les banques suisses qui ont pensé les montages financiers ingénieux.Dictateur, il l’a été avec un parti unique, le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), un pouvoir militarisé , les exactions et les privations comme pivots. On ne saurait oublier sa longévité au pouvoir qui dénote des pratiques autoritaires d’un régime dictatorial (24 novembre 1965 -16 mai 1997).
Omar Bongo Odimba : un vieux routier retors
S’il reste à prouver son implication dans les assassinats de ses opposants, Germain Mba en 1970, Ndouna Depenaud en 1977 et de Joseph Rendjambé en 1990. La longévité de son régime (2 décembre 1967-8 juin 2009) l’accuse toutefois de pratiques autoritaires. Les accusations portées contre la famille Bongo sur les biens mal acquis renforcent l’opinion selon laquelle , le pouvoir au Gabon sous était despotique. L’accession à la magistrature suprême au Gabon de son fils à sa mort éclate au grand jour le népotisme qui a caractérisé son action politique.
Denis Sassou Nguesso : sur les traces de son beau-fils
Les parcours des deux dirigeants à savoir Denis Sassou Nguesso et Omar Bongo Odimba ont atypique. Denis Sassou Nguesso qui a fait l’expérience du multipartisme avec un échec aux élections présidentielles de juillet 1992, a reconquis le pouvoir à la faveur de la guerre civile de 1997 minutieusement préparée jusqu’au point de se prendre pour une victime du totalitarisme du régime de Pacal Lissoumba. La supercherie a expiré avec des élections organisées de manière précautionneuse. La constitution du 20 janvier 2002 qui mettait Bernard Kolélas lors de la compétition avec des dispositions subtiles, dont la grossièreté a été révélée avec l’adoption de la constitution du 25 octobre 2015 qui a fait sauter les verrous qui lui interdisaient de concourir à sa propre succession. Si telle pratique ne choque plus la fibre démocratique qui vivifie notre action citoyenne, notre opposition constructive, la démocratisation est une vue de l’esprit pour plusieurs générations encore.
De son passé de général d’armée, et sa longue carrière politique dont il a eu les dents longues, Denis Sassou Nguesso qui est empêtré dans l’affaire dite des biens mal acquis, ou de la crise dont traverse le Congo, qui ne serait pas conjoncturelle, mais structurelle. Le népotisme pratiqué à l’image de son défunt beau-fils, favorise une politique démagogique. Alors que, c’est de notoriété publique, le mal du Congo a été diagnostiqué de manière claire.
Denis Sassou Nguesso tourne autour du pot, avec des effets d’annonce sur les entreprises publiques qui n’ont rien avoir avec le surendettement de son pays. Il laisse son premier carré entraîner le pays dans la faillite avec le mastodonte des finances du Congo, la tristement célèbre Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC).
Une littérature qui requinque
Droit de réserve ou expression du musellement de la presse? Il y a privation de la liberté d’expression de la presse locale. Ce qui, somme toutes, consolidera nos positions dans une certaine mesure. Qu’à cela ne tienne, nous approfondissons nos recherches afin que notre conviction s’appuie sur de solides fondations, mais aussi pour sensibiliser et rallier les peuples au travers le monde autour de la cause. Notre combat n’est ni innovant, ni innovateur… Nous n’avons pas malheureusement la prétention de trouver les formes nouvelles pour combattre la dictature, allons-nous la combattre seulement !Selon l’ONG américaine Freedom House, cinquante (50) pays sont encore gouvernés sous des régimes autoritaires, alors que cinquante-six (56) autres sont seulement en « partie libres ». Regroupés, les pays qui ne garantissent pas de liberté à leur population surpassent les quatre-vingt-six (86) ou cette organisation non-gouvernementale estime que les institutions démocratiques permettent à leurs résidents de jouir de droits politiques et civiques.
Pour votre gouverne, Le Congo (Brazzaville) fait partie du peloton des cinquante pays gouvernés sous des régimes autoritaires.
Notre réflexion a porté notamment sur la dictature, avant de s’étendre, de définir les caractéristiques des notions afférentes à la dictature.
Les caractéristiques d’un régime autoritaire:
- Non-acceptation des principes et des règles propres aux sociétés démocratiques ;
- Pouvoir entre les mains d’un seul chef traditionnel donc confusion des règles politiques et économiques, peu de différenciation des institutions, les limites au pouvoir sont plus politiques que juridiques ;
- Idéologie mineure par rapport au totalitarisme.
Les caractéristiques d’un régime totalitarisme:
- Un monopole idéologique ;
- Un parti unique : le parti est dirigé par un chef charismatique et autour duquel est formé un « culte du chef » ;
- Un monopole de la force armée.
C’est dans la perspective d’apporter des tentatives de solutions que nous nous sommes proposés de faire un tour d’horizon de la problématique afin d’avoir une opinion qui soit le fruit des recherches nourries départies de toute subjectivité.
Nous nous faisons violence pour se prémunir du piège de la dictature. Ne serions-nous pas des dictateurs en devenir si notre passion d’activisme nous impose à voir du totalitarisme dans la politique des institutions en République du Congo. Aussi, pourrions-nous nous consoler des assertions des organismes à priori neutres, lesquels procèdent à la classification des Etats en matière de droits politiques et civiques sans pourtant prendre position d’emblée, être pour ou contre, sinon combattre ou défendre un pouvoir qui s’appuierait exclusivement sur le peuple ou l’opprimerait avec outrecuidance. C’est peut-être de l’utopie, mais c’est idéal vers lequel notre action tend… Après avoir visité en partie l’histoire de la dictature pour la propitiation de l’activisme par l’opposition constructive dans le contexte d’un pouvoir totalitarisme.
Le mouvement puise sa légitimité auprès du peuple. Nous aurons beau dénoncé, si le peuple ne s’approprie pas la cause, ou mieux s’il ne donne pas caution à nos actions, nous serons à notre tour des dictateurs, lesquels se voient doter d’une mission divine, qui justifierait notre infatuation. Il ne faut pas être le bossu qui ne voit pas sa bosse. Pour ce faire, il faut s’entourer de toutes les garanties.
Cet article vise ainsi à apporter de façon singulière une approche de réponses aux nombreuses interrogations qui empêchent bon nombre de citoyens du monde d’épouser cette cause en partant de la généralité de la notion de dictature et de ses mutations aussi bien à travers le temps que l’espace.
À l’origine à Rome, la dictature désigne un pouvoir absolu entre les mains d’un chef. Son évolution n’a pas annihilé ce critère d’absoluité qui nous renvoie au despotisme et à la tyrannie. Ces traits de la dictature qui peuvent faire l’unanimité, n’excluent pas bien les régimes, lesquels ne sont ni despotiques, ni tyranniques du moins en apparence, mais qui sont toutefois dictatoriaux. La suprématie de la démocratie pluraliste a favorisé de classifications nouvelles. Désormais, nous cherchons les critères de la dictature en Afrique, le plus récurrent est la longévité du règne. Mais toutefois d’autres points de convergence entre les différents régimes de par le monde permettent de les classifier en tant que tels à savoir des crises profondes et multiformes et la conquête du pouvoir. L’absence de la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire).
L’esprit démocratique exigeant, nous allons lancer des pétitions sur Avaaz afin d’évaluer la popularité de cette cause, qui vise à éradiquer la dictature sous toutes ses formes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire