Le Renouveau Charismatique Politique au Congo
L'Église catholique romaine apparaît désormais comme un acteur politique majeur dans certains pays d'Afrique. Cette tendance se vérifie par les récentes sorties truculentes de Monseigneur Laurent Monsengwo Pasinya l’Archevêque de Kinshasa et de Monseigneur Philippe Kpodzro Archevêque émérite de Lomé.
Dans un document de 27 pages rendu publique, le 14 février 2018, l’archevêque émérite de Lomé a demandé au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé de ne plus se représenter en 2020. Un mois plutôt, l’Archevêque de Kinshasa déclarait, je cite, « Il est temps que les médiocres dégagent… ».
Les hommes en soutane ont tronqué leur discrétion contre la franchise.
À Brazzaville, le ton est à l'apaisement. Les bergers observent l’évolution de la situation politique avec nonchalance. Le silence lourd trahit un profond mécontentement. Pendant ce temps, les brebis broutent la mauvaise herbe.
Alors que le prélat médite sur l’attitude à adopter face à un régime qui devient de plus en plus impopulaire. Le renouveau charismatique catholique du Congo prête le flanc ; dans une paroisse de Brazzaville, ou nous assistions à une réunion hebdomadaire du renouveau charismatique, un frère, la voix grave et la mine sévère, du haut de l’estrade posait une question des plus étonnantes. En considérant la solennité imprimée, seule la piété avait droit de cité. Contre toute attente, une question devenue depuis banale dans les cancans de Brazzaville jetait le pavé dans la mare. « La situation est tellement intenable que toutes les occasions se trouvent être des espaces de revendications » , nous pensions alors être à la même longueur d'ondes avec le berger.« Est-ce que le pays va bien ? » ,fut la question qui vint pâlir à la fois les regards et les yeux. La gêne et la confusion étaient perceptibles avant que l’orateur vienne à reformuler sa question en disant cette fois-ci, je cite, « êtes-vous satisfait de l’action du gouvernement ? ». Cette reformulation prolongea malheureusement la torpeur. La tergiversation malveillante de l’assistance ne décourageait pas l’orateur, désormais avec une mine renfrognée qui ne laissait pas transparaître un quelconque signe de découragement. Il se mit probablement à chercher du regard, l’approbation, la désapprobation ou le renoncement des uns ou des autres…
L’inspirant
Un silence entaché de suspense rendait subitement le temps long et lourd. Il était temps que nous passions à l’étape suivante. L’angoisse rendait le milieu hostile et rude. Nous supportions de moins en moins l’atmosphère qui y prévalait… Quand un retournement survint de nulle part. Par concours de circonstances, la providence nous donnait du grain à moudre. La patience s’était invitée et nous avons suivi la suite avec beaucoup d’intérêts avec un œil vif d’activiste…
L’assistance ne se décidait pas toujours. L’atermoiement s’éternisait…
Il invita alors ceux qui étaient contents de l’action du gouvernement de lever leurs mains. À l’instant, plusieurs mains s’élevèrent dans les airs, on ne pouvait pas les compter tellement qu’elles étaient nombreuses... Puis le frère posa une seconde question, « quels sont les frères qui désapprouvent l’action du gouvernement ? » . On compta à peine cinq mains. Et au frère, de demander à celui qui se tenait juste devant lui, « dis-moi mon frère, pourquoi désapprouves-tu l’action du gouvernement ? ».
Ce dernier se leva et pria le protocole de lui apporter le micro. Ce qui fut fait avec diligence, pendant le temps qui coula entre la transmission du micro et l’intervention du frère désigné par l’orateur. Les esprits s’animaient…
Les déboires d’un diplômé sans-emploi
Une fois le micro fixé devant sa bouche, il vomit sa frustration : « Je suis diplômé de l’École normale supérieure, formé en qualité de professeur certifié de lycée. Voilà cinq ans que j’ai finis, mais malgré toutes les démarches entreprises par notre association d’anciens élèves, je vacille entre les cours à domicile et les vacations. Autant dire que je vis dans la précarité sans espérance que les jours avenirs ne soient meilleurs. Encore plus spoliant, pendant plusieurs années le gouvernement avait décrété l’éducation comme priorité des priorités. Cette mesure est restée lettre morte. Les conditions de travail et d’étude n’ont jamais été améliorées, mieux quand les tentatives d’améliorations étaient observées, elles étaient pour la plupart des cas en inadéquation avec les besoins réels des apprenants et enseignants. Pour preuve, le lycée de la révolution, dans le cinquième arrondissement Ouenzé, dans son organisation met à nue les faiblesses, mieux les failles de l’administration. Le corps enseignant de cet établissement est constitué en grande partie d’enseignants volontaires. L’expression "enseignants volontaires" regorge plusieurs réalités qui jettent le discrédit sur la qualité des enseignements dispensés. À côté des enseignants certifiés formés régulièrement dans notre école, il y a un nombre impressionnant qui ne serait pas habilité à pratiquer le métier d’enseignant, faute d’aptitude professionnelle. Par ailleurs, je l’évoquais déjà plus haut. La vacation est un statut peu motivant, mais aussi un facteur de l’altération de la moralité du personnel enseignant. Quand nous savons que plus quatre-vingts pour-cent d’enseignants de cet établissement sont logés à cette enseigne, on ne se fait pas d’illusion sur la qualité des enseignements dispensés, du niveau des élèves, mais surtout de l’avenir du pays... À en croire, le tableau que je viens de peindre mon emploi et le produit de mon travail témoignent d’une société en décomposition et je ne peux avoir de l’admiration pour pareil gouvernement. »
Le témoignage de ce frère, membre du renouveau charismatique d’une paroisse de Brazzaville avait touché plusieurs membres de l’assemblée des enfants de Dieu, il faut aussi dire que le Renouveau Charismatique est souvent dans le sensationnel...
Le berger militant
La vérité est dure, mais c’est la vérité!
Et donc, les principaux acteurs de la cérémonie se retrouvèrent dans le bureau du curé. Le problème fut posé avant que le prête les invita à prier... Puis il se retira avec le directeur dans une autre pièce. En substance, le curé dit au directeur que les enfants n’avaient pas à endurer ses peurs, et les autorités devraient savoir dans quelles conditions les enfants apprenaient… Au de-là de tout le peuple devait être conscient des réalités du pays, pour ne pas dire des fautes du régime. La presse put couvrir l’activité. L’élément passa aux 20 heures, mais les images montrant les enfants assis à même le sol ne furent pas diffusées. La vérité est dure, mais c’est la vérité. La presse cacha la vérité.
Les Antécédents
Le berger militant
Il avait le regard perdu, contemplait-il le tableau ou compatissait-il à cette misère dévoilée dans un noyau qui n’avait aucunement une conscience citoyenne. On entendit le berger déclarer :
« Merci yaya , merci pour ton courage et surtout pour la lecture faite sur un secteur crucial pour une société tournée vers l'émergence »
« Ce qui est dommage, est l’attitude que nous adoptons, nous autres enfants de Dieu qui ont peur de dire la vérité. Avons-nous peur de Dieu ou des représailles d’un régime qui combat la vérité? C’est le tort que le peuple de Dieu cause à la société, notre silence est un soutien pour ceux qui font mal et mentent le peuple.Il faut dénoncer le mal pour connaître la vérité… Un enfant de Dieu ne se renfermerait pas sur ses intérêts personnels. Il regarderait autour de lui, s’interrogerait avant de s’accommoder… Je suis de ceux qui disent que rien ne marche puisque au fil des jours, nous avons la certitude que bon nombre de Congolais ne mangent pas à leur faim. Les pensionnaires de la caisse de retraite des fonctionnaires cumulent neuf mois d’arriérés de pension. Comment ces vieilles personnes vivent-elles ? Les fonctionnaires de l’intérieur perçoivent leurs salaires en dents de scie,le nombre de mois d’arriérés variant d’un département à un autre. Le personnel du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville compte jusqu’à quatre mois d’arriérés de salaire. Pouvez-vous imaginer dans quel état, ils reçoivent nos malades ? Lesquels nous n’arrêtons de confier entre les mains de Dieu sans pourtant en éprouver de la compassion de façon réelle… Sommes-nous toujours enfants de Dieu quand nous voyons le bien-être qu’à travers le prisme de nos intérêts ?
Une anecdote troublante
Le curé d’une paroisse de la place de Brazzaville s’est trouvé embarqué dans une affaire invraisemblable. Il a utilisé l’expression « le monde à l’envers » pour résumer cette affaire à peine croyable d’après lui. Dans son territoire de compétence, le député de la circonscription électorale avait décidé de faire un don de table banc pour les élèves d’une école primaire. Jusqu’alors rien de plus surprenant au Congo, les élus du peuple sont particulièrement généreux, ils font tout sauf ce qu’ils sont sensés faire, c'est-à-dire proposer des lois, les voter ou contrôler l’action gouvernementale. Ils sont dans la charité et le social… Bref un don de la part d’un député rentre dans l’ordre des choses dans un monde à l’envers. Les pourparlers ont débouché sur un accord de principe qu’à l’occasion de la cérémonie de remise, les parents d’élèves seront confiés et naturellement la presse. Coup de théâtre, le jour j, le directeur devient hostile à la présence de la presse. Il menace d’ailleurs de boycotter la cérémonie si le député ne renonçait pas à l’idée de communiquer sur l’événement. Le temps était devenu long, quand les membres du bureau des parents d’élèves commençaient à présenter des signes d’impétuosité. La situation était tendue quand le directeur déclara que le choix était clair entre les tables bancs et son poste. Les nuages commencèrent alors à se dissiper, on voyait alors un peu plus clair. En effet, la dite école était en passe d’être cédée à une mission catholique après moult report. Et donc, le président du bureau des parents d’élèves qui était au parfum des tractations, trouva opportun de jouer la carte du curé pour faire entendre raison au directeur. « Ce qui est dommage, est l’attitude que nous adoptons, nous autres enfants de Dieu qui ont peur de dire la vérité. Avons-nous peur de Dieu ou des représailles d’un régime qui combat la vérité? C’est le tort que le peuple de Dieu cause à la société, notre silence est un soutien pour ceux qui font mal et mentent le peuple.Il faut dénoncer le mal pour connaître la vérité… Un enfant de Dieu ne se renfermerait pas sur ses intérêts personnels. Il regarderait autour de lui, s’interrogerait avant de s’accommoder… Je suis de ceux qui disent que rien ne marche puisque au fil des jours, nous avons la certitude que bon nombre de Congolais ne mangent pas à leur faim. Les pensionnaires de la caisse de retraite des fonctionnaires cumulent neuf mois d’arriérés de pension. Comment ces vieilles personnes vivent-elles ? Les fonctionnaires de l’intérieur perçoivent leurs salaires en dents de scie,le nombre de mois d’arriérés variant d’un département à un autre. Le personnel du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville compte jusqu’à quatre mois d’arriérés de salaire. Pouvez-vous imaginer dans quel état, ils reçoivent nos malades ? Lesquels nous n’arrêtons de confier entre les mains de Dieu sans pourtant en éprouver de la compassion de façon réelle… Sommes-nous toujours enfants de Dieu quand nous voyons le bien-être qu’à travers le prisme de nos intérêts ?
Une anecdote troublante
La vérité est dure, mais c’est la vérité!
Et donc, les principaux acteurs de la cérémonie se retrouvèrent dans le bureau du curé. Le problème fut posé avant que le prête les invita à prier... Puis il se retira avec le directeur dans une autre pièce. En substance, le curé dit au directeur que les enfants n’avaient pas à endurer ses peurs, et les autorités devraient savoir dans quelles conditions les enfants apprenaient… Au de-là de tout le peuple devait être conscient des réalités du pays, pour ne pas dire des fautes du régime. La presse put couvrir l’activité. L’élément passa aux 20 heures, mais les images montrant les enfants assis à même le sol ne furent pas diffusées. La vérité est dure, mais c’est la vérité. La presse cacha la vérité.
Les Antécédents
Nul n’est besoin d’aller se perdre dans une implantation qui pourrait remonter autour des années 1400. Arrêtons-nous aux années 1960 quand les fils du pays sont nommés aux prestigieuses fonctions Mgr Théophile Mbemba en 1961, Mgr Benoît Ngassongo en 1965,Mgr Emile Biayenda en 1971 puis cardinal en 1973.
Arrêt sur image, Mgr Emile Biayenda est une grande figure de l'Église catholique au Congo. Il symbolise à la fois la maturité de la l'Église catholique au Congo , mais aussi son engagement au côté de la population. Alors qu’il est en charge de la légion de Marie, il fut arrêté et torturé avec l’Abbé Louis Badila et le père Robyr.
Ce forfait est attribué au Mouvement National de la Révolution d’Alphonse Massamba Débat. Emile Biayenda n’avait pas que pour seul ennemi ancien président ou les responsables de l’organisation de jeunesse du mouvement national de la révolution. Le cardinal Emile Biayenda est assassiné le 22 mars 1977 au cours de la vague d’épuration qui a suivi l’assassinat du président Marien Ngouabi, le 18 mars de la même année.
Alphonse Massamba Débat fut par contre le 25 mars 1977.
Ces trois personnalités à savoir Marien Ngouabi, Alphonse Massamba Débat et Emile Biayanda auraient-ils formé tour à tour des alliances, ce qui s’explique par le fait que Marien Ngouabi et Alphonse Massamba Débat partageaient la même idéologie (le Socialisme). Et de l’autre côté les accointances ethniques auraient favorisé un rapprochement.
Comme partout d’ailleurs, les relations entre le régime marxiste-léniniste instauré en République populaire du Congo et l'Église catholique sont régies par une espèce de guerre froide.
Le Revirement
La fourberie ne peut plus durer longtemps. Les marches initiées par le Comité laïc de coordination commencent à faire délier les langues. Pour mémoire, rien n’avait filtré de la consultation que le président de la République a eue avec les représentants de l'Église catholique suite à l’organisation d’un référendum en vue du changement de la constitution 20 janvier 2002. Les représentants de l’église s’étaient inscrits en faux dans cette démarche qui visait le maintien d’un individu au pouvoir. Comment ne pas dénoncer ?
Pourquoi souffler sur les braises?
Nous sommes conscients qu’une intense sensibilisation aura de l’effet que si les conditions sont réunies en amont. En attendant que l’église de Kinshasa ne parvienne à faire supplier le régime de Kabila. L’église de Brazzaville devait naturellement prendre position, naturellement dans le sens d’épauler une action qui mérite la vénération des esprits sensés. N’est-il pas grotesque de fermer les yeux devant ce crime contre la démocratie ?
Il ne faudrait pas attendre l’onde de choc de Kinshasa pour porter cette cause en République du Congo, telle une hirondelle qui annonce le printemps. L’opposition constructive tire la sonnette d’alarme pour un renouveau politique en République du Congo.
Tout en cherchant à préserver l’ordre constitutionnel avec ses institutions bancales, noyées dans la corruption, le contentement et les récompenses fortuites, nous voulons regarder l’avenir avec assurance et responsabilité.
C’est pourquoi, nous soufflons sur les braises cette fois-ci pour maintenir la flamme allumée jusqu’à aller aux élections réellement libres et transparentes. Cette mobilisation vise à redonner au peuple congolais sa dignité, bafouée à l’occasion du changement de la constitution du 20 janvier 2002, ignorée avec des élections entachées de fraudes et d’irrégularités.
L'Église catholique romaine qui compte plus deux mille fidèles baptisés, devrait s’inspirer du courage affiché respectivement par Monseigneur Laurent Monsengwo Pasinya l’Archevêque de Kinshasa et de Monseigneur Philippe Kpodzro Archevêque émérite de Lomé pour l’instauration de la démocratie au Congo, mieux de l’éradication de la dictature au Congo.
S’il est encore besoin de signifier le départ de Denis Sassou Nguesso du pouvoir, symbolise le renouveau politique au Congo. Après trente de pouvoir, les forces vives doivent avoir la poigne de dénoncer un régime qui a trop duré avec un bilan négatif.
Ce qu’il faut dire, si l’on peut reconnaître un mérite à Denis Sassou Nguesso, c’est sa longévité au pouvoir qui a fait le lit de la corruption, la paresse, la gabegie et de la régression de la mentalité du peuple dans son ensemble. Au congo l’argent est devenu une valeur en soi. Peu importe comment tu trouves ton argent, l’essentiel, c’est de l’avoir au détriment des valeurs de travail et d’abnégation.
Le Revirement
La chute du mur de Berlin 1989 a fragilisé la plupart des régimes marxiste-léniniste. Le discours de la Baule prononcé par François Mitterrand le 20 juin 1990 dans le cadre de la 16e conférence des chefs d’Etat d’Afrique et de France annonce les couleurs du nouvel ordre politique.
Si Karol Jozef Wujtyla (Pape Jean Paul II) est l’artisan de la chute du communiste, Monseigneur Ernest Kombo a la charge de présider la conférence nationale souveraine, espèce d’états généraux de la nation avec un grand déballage. À l’issue de cette messe, l’église est rétablie. Depuis lors, elle occupe une place de choix dans la destinée du Congo ; les services que l’église rend au peuple, rencontre la satisfaction de la population. Sa neutralité se confirme jour après jour et son audience est au plus haut point.
La Résurrection
Suite aux recommandations de la conférence nationale de 1991, l’Etat devrait rétrocéder à l'Église catholique une partie de son patrimoine spolié lors de la vague des politiques de nationalisation initiées par le régime marxiste-léniniste. Cette rétrocession connaît beaucoup de heurts. L’accaparement des terres et l’appropriation des biens par la classe politique trahissent des pratiques peu orthodoxes de cette élite, qui sans vergogne qui méprise la condition de citoyen alors que les faits sont légion en passant par le refus de céder un site, à la vente de terrains... Les abus et détournements de tout genre sont dévoilés.
Suite aux recommandations de la conférence nationale de 1991, l’Etat Congolais devrait rétrocéder à l'Église catholique une partie de son patrimoine spolié lors de la vague des politiques de nationalisation initiées par le régime marxiste-léniniste. Cette rétrocession connaît beaucoup de heurts.
Le stade mbongui situé entre l'école catholique et la paroisse notre dame des victoires dans l'arrondissement 5, Ouenzé a été recédé après de longues tractations. Les responsables de la paroisse ont dû initier une pétition pour refréner les ardeurs d'un ancien ministre en la personne d'André Okombi Salissa, lequel voulait s'approprier ce terrain.
Autre fait spectaculaire le site qui abritait l'école de Madame Ndengué aurait été cédé au prix négociations houleuses, qui auraient tailladé le prestige du directeur national de la police. Pour ainsi dire, l'église s'est lancée dans un bras de fer avec les tenants du pouvoir.
De source de l'archevêché , église n'est pas en odeur de sainteté avec le pouvoir.
Autre fait spectaculaire le site qui abritait l'école de Madame Ndengué aurait été cédé au prix négociations houleuses, qui auraient tailladé le prestige du directeur national de la police. Pour ainsi dire, l'église s'est lancée dans un bras de fer avec les tenants du pouvoir.
De source de l'archevêché , église n'est pas en odeur de sainteté avec le pouvoir.
Pourquoi souffler sur les braises?
Nous sommes conscients qu’une intense sensibilisation aura de l’effet que si les conditions sont réunies en amont. En attendant que l’église de Kinshasa ne parvienne à faire supplier le régime de Kabila. L’église de Brazzaville devait naturellement prendre position, naturellement dans le sens d’épauler une action qui mérite la vénération des esprits sensés. N’est-il pas grotesque de fermer les yeux devant ce crime contre la démocratie ?
Il ne faudrait pas attendre l’onde de choc de Kinshasa pour porter cette cause en République du Congo, telle une hirondelle qui annonce le printemps. L’opposition constructive tire la sonnette d’alarme pour un renouveau politique en République du Congo.
Tout en cherchant à préserver l’ordre constitutionnel avec ses institutions bancales, noyées dans la corruption, le contentement et les récompenses fortuites, nous voulons regarder l’avenir avec assurance et responsabilité.
C’est pourquoi, nous soufflons sur les braises cette fois-ci pour maintenir la flamme allumée jusqu’à aller aux élections réellement libres et transparentes. Cette mobilisation vise à redonner au peuple congolais sa dignité, bafouée à l’occasion du changement de la constitution du 20 janvier 2002, ignorée avec des élections entachées de fraudes et d’irrégularités.
L'Église catholique romaine qui compte plus deux mille fidèles baptisés, devrait s’inspirer du courage affiché respectivement par Monseigneur Laurent Monsengwo Pasinya l’Archevêque de Kinshasa et de Monseigneur Philippe Kpodzro Archevêque émérite de Lomé pour l’instauration de la démocratie au Congo, mieux de l’éradication de la dictature au Congo.
S’il est encore besoin de signifier le départ de Denis Sassou Nguesso du pouvoir, symbolise le renouveau politique au Congo. Après trente de pouvoir, les forces vives doivent avoir la poigne de dénoncer un régime qui a trop duré avec un bilan négatif.
Ce qu’il faut dire, si l’on peut reconnaître un mérite à Denis Sassou Nguesso, c’est sa longévité au pouvoir qui a fait le lit de la corruption, la paresse, la gabegie et de la régression de la mentalité du peuple dans son ensemble. Au congo l’argent est devenu une valeur en soi. Peu importe comment tu trouves ton argent, l’essentiel, c’est de l’avoir au détriment des valeurs de travail et d’abnégation.
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