Le Bal de la pègre
Depuis avril
2016, la rumeur d’un éventuel coup d’Etat alimente les causeries dans les rues de Brazzaville. La psychose s’est depuis installée. Les Brazzavillois
se réveillent avec la peur au ventre ; la peur de voir leur quiétude, même apparente virer en guerre
civile. Le souvenir des affres de la guerre du 5 juin 1997 et le
traumatisme de l’explosion du dépôt des munitions du 04 mars 2012 à Mpila contiennent le peuple dans sa
dynamique de créer les conditions de se faire entendre, de reprendre la place
qui lui revient, sa place de souverain primaire…
Les loups se bouffent entre eux
Le piège se
referme sur les bourreaux du peuple. Les suppôts de la dictature tombent en
disgrâce les uns
après les autres.
Ils se bouffent le nez, s'entre-tuent ou bien sont assassinés… Qui aurait
imaginé que Marcel Tsourou, André Okombi Salissan et tout récemment le Général Norbert Dabira devraient basculer tour à
tour dans l’opposition ou disant, refuseraient de se soumettre de
l’autoritarisme et de la dictature dont ils ont servi, pour ne pas dire qu’ils
ont soutenu ?
La Colère, avant la chute du méchant
Ces défections réprimandées au moyen d'emprisonnements,
voir d'assassinats ne sont que le prodrome de la chronique d’une chute
annoncée, d’une victoire du peuple sur la dictature. Les dignitaires
de la dictature font l’expérience de son inconséquence. Un dictateur est
un rouleau compresseur, il écrase et tue pour le pouvoir. S’il est vrai que
rien n’est gagné d’avance, il est tout aussi vrai que les mêmes causes,
produisent les mêmes effets.
La
rébellion de Lucifer, le plus beau des anges ne pourra pas surprendre les
autres anges. Mais la série noire que le pouvoir en place à Brazzaville édite, avec les arrestations de Marcel Tsourou ,d’André Okombi Salissan et
du Général Norbert Dabira confirme qu’il aurait bien péril en la demeure. Les lieutenants
n’obéissent plus aux ordres.
« Il en fait trop ! » , « le pays nous appartient à tous », « pourquoi
toujours courber l’échine quand sa gestion est calamiteuse » ; « quand nous
avions combattu sa famille n’était pas sur le front… »… Bref, la crise
d’autorité est bien perceptible. Pour des raisons diverses, les proches du pouvoir de
Brazzaville affichent leurs ambitions, quand ils ne remettent pas en cause la
légitimité du pouvoir en place ; les langues sont en train de se délier et les actions
suivront pour sûr…
Le salaire du fourvoiement
Paix à son âme, Marcel Tsourou qui
a été rétrogradé avant d’être mis à la disposition des parents, est tombé de
bien haut… Ce désormais ex-officier des forces armées congolaises, a
été formé en Roumanie et en ex Union Soviétique. Il rentre dans
l’arène de la pègre, du moins de façon officielle pendant la guerre civile de
1997, il est notamment le responsable du front de Pointe-Noire ou une poche de
résistance fut étouffée avec l’aide de l’armée angolaise. Récompensé à travers des postes stratégiques au sein des forces
armées congolaises à savoir, gouverneur civile et militaire du Kouilou, directeur des renseignements
militaires, directeurs des écoles militaires et enfin, Secrétaire Général
Adjoint du Conseil National de la Sécurité.
Ses nombreuses et prestigieuses fonctions
n’ont pas pu le garder longtemps en odeur de sainteté avec le pouvoir. L’explosion du
dépôt d’armes et de munitions de Mpila a
été la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
La fin tragique
de l’épisode de son arrestation au Camp 15 août avec plus de quarante morts a
révélé une impréparation malgré l’importante quantité d’armes retrouvée à son
domicile, ce qui reste toutefois à démontrer. Nous restons dubitatifs sur les accusations portées contre
sa personne sur l’organisation d’un coup d’Etat.
Il était clair, qu’il dérangeait…Dans le contexte d’une
dictature, tout dérange, même le fait de suggérer. Louis Portella Mbuyu en sait quelque chose.
Pour un officier de sa trempe, avec l’expérience qui est la
sienne, il ne s’aventurait pas à mener une action d’envergure avec une centaine
de bonhommes, miliciens aguerris ou soldats rompus fussent-ils !
Le scénario ne saurait être aussi simplet, tout porte plutôt à
croire, que ce chien de la meute de Denis Sassou Nguesso aboyait à tort et à
travers, il était atteint de la rage. C’était d’autant plus vrai qu’il était prêt à mordre son
maître, dans le dessein d’inverser les rôles a-t-on appris dans les rues de
Brazzaville.
Enragé, il n’était plus fréquentable et devait être mis en
quarantaine. Le remède qui guérit efficacement cette pathologie, n’est
que la mort avec sa fatalité.
Le 17 février 2017, une
déclaration de Monsieur le procureur de la République près le tribunal de
grande instance de Brazzaville annonçait le décès du détenu Marcel Ntsourou .
Le centre-ville de Brazzaville connu un midi plutôt agité en ce
vendredi 17 février 2017 ; les administrations et commerces baissèrent les rideaux un
peu plus tôt que d’habitude.
Cet effroi s’explique de la manière la plus plate ; un caïd venait
d'être liquidé, il fallait s’attendre à des représailles, voir des manifestations… Il en est rien
de tout ça. Le corps sans vie de Marcel Tsourou fut déposé à la morgue municipale de
Brazzaville.
Seule la présence des forces de l’ordre attestait le
prestige de son rang social dans la société congolaise. Toujours est-il
que la tension était palpable. Quand les guerriers, les mutins et les chefs de guerre se
discutent, c’est plus qu’un duel d’éléphants. La population se tasse... C’est fou comme la population reste de façon perpétuelle en
alerte. La population de Brazzaville redoutait assurément d’être
plongée à nouveau dans la tourmente des détonations et des souffles dont
l’explosion du dépôt des armes et des munitions de Mpila du 04 mars 2012, a imprimé dans leur
esprit, mais aussi ce que les affrontements meurtriers qui ont précédé son arrestation le 16
décembre 2013.La guérilla
urbaine de Marcel Ntsourou a
tourné court. Une leçon à tirer sur le mode de gouvernance du pouvoir de
Denis Sassou Nguesso; le pouvoir utilise de façon
disproportionnée la force,
« une gouvernance à la mitraillette », dixit
le Premier secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie
Sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala, chef de file de l’opposition politique , opposition que nous
avons qualifiée de bancale.Tout comme Marcel Tsourou qui
en son temps, fut complice de la liquidation des miliciens enivrés par
l’appât du gain, caractéristique de la guerre civile, Pascal Tsaty Mabiala fait le jeu du pouvoir, pensant tromper
la vigilance du peuple, il creuse aussi bien sa tombe politique que physique,
il danse avec la pègre. À la fin du bal, il y laissera son estime comme les autres y
laissent à tour de rôle leurs vies et leurs libertés.
Les ouvriers de la guerre qui s’étaient accommodés à l’économie de
guerre avec une rétribution de la rançon, sont vite devenus gênants. Leur liquidation
physique aurait permis d’éradiquer ce fléau causé par la guerre. Marcel Tsourou avait fait le nettoyage aussi
bien des miliciens nostalgiques de la guerre civile que des déchus qui
tentaient en vain de nuire le pouvoir qui s’était établi avec la bénédiction du
pouvoir de Luanda.
Il avait gagné en
influence, gouverneur civil et militaire, il faisait la pluie et le beau temps à
Pointe-Noire, mais l’onde de choc de ses actions allait plus loin que son
territoire de compétence. En effet, les activités des commanditaires de la guerre
civile de 1997(Elf-Congo) étaient concentrées à Pointe-Noire, ce qui mettait le gouverneur
civil en bonne position, mais aussi la situation géographique de Pointe-Noire ,
qui jouxte l’enclave du Cabinda , ont favorisé une implication effective et
pleine de l’Angola.
Gouverneur civil et militaire, il a travaillé, nous
présumons, en parfaite harmonie avec le gouverneur du Cabinda. Marcel Tsourou s’est
laissé bercer par cette influence qui s’en allait grandissante et dont il
serait la cheville ouvrière. Le volume de travail était important, se serait-il mué en
parrain tant il était toujours dans l’esprit des autorités de Brazzaville, le boulanger qui faisait le pain, sans être en contact avec les
fournisseurs de la farine et encore moins les clients. La
chaleur dégagée par les fourneaux lui aurait fait tourner l’esprit,
au point où il s’était mis à délirer jusqu’à croire qu’il était la
pièce maîtresse de cette mafia de « Don » Denis Sassou Nguesso.Le chiot qui mangeait en dessous de la table des enfants de la
mafia napolitaine, a fait ses dents et ses poches, Pointe-Noire avec son port,
les sociétés pétrolières et toute la contrebande qui s’organise dans l’axe Cabinda-Pointe-Noire était une
vache à lait, telle la poule aux œufs d’or qui fait pousser les ailes qui
donnent le zèle. À l’image des miliciens cobras, ou les miliciens du
camp des déchus s’étaient tapis dans les quartiers périphériques de Mvoungou, Lusala…Marcel Tsourou s’était enrichi entre temps
et faisait désormais partie des caciques du pouvoir encore militaire. Avait-il servi
le pays dans la perspective de la construction d’une nation démocratique ou un
Etat de droit ?
Cette question trouve sa raison d’être avec la place que nous voulons
lui attribuer. Un martyr ou un ennemi de la démocratie ? L’intempérance est une caractéristique des délinquants et
autre truands qui reculent devant rien pour assouvir leur instinct. Après cette
riche expérience de gouverneur civil et militaire, il a bénéficié de la fonction
de directeur des écoles des armées avant d’être hissé Secrétaire Général du
Conseil National de la Sécurité et se rebeller quitte à mettre en danger la vie
de ses proches.
La vie a poursuivi son cours et ses compagnons d’infortune font sauter du champagne, trinquent et enculent le Congo et son peuple. Dans la mafia,
on se tait ou on meurt…. Au bal de la pègre, les danses et les repas sont mortels.
Un politique militarisé : André Okombi Salissa
Un politique militarisé : André Okombi Salissa
Un autre qui croupit en prison
attendant son procès, sa condamnation et, ou simplement sa mort.Ancien député de Lékana,
ministre de 1997 à 2012 André Okombi Salissa est un ingénieur en
informatique formé respectivement en République démocratique du Congo et en
ex-union soviétique.
Il rejoint la pègre très jeune, coordonnateur du Comité d’Action pour la
Défense de la Démocratie - Mouvement de Jeunesse en sigle CADDM-MJ , autant le dire, un vivier des
miliciens Cobra de Denis Sassou Nguesso. Il a été de ce fait un coordonnateur d’un front dénommé « front400 ». Ce diplômé sans
emploi, sans expérience professionnelle quelconque, militant engagé tant dans
les mouvements estudiantins que politiques qui émergent à la faveur de la guerre
civile de 1997, a porté avec fierté la casquette de seigneur de guerre. Le VIe Congrès Extraordinaire du Parti Congolais du Travail
qui se tient au juillet 2011, sonne le glas des ambitions des politicards qui
se sont accrochés aux organisations diverses dans le dessein de se faire une
place au soleil. André Okombi Salissa est de cette engeance, le CDDM-MJ était une organisation de jeunesse affiliée au Parti Congolais du Travail, qu'il cumulait avec les fonctions de président de la Convention pour l’Action, la Démocratie et le Développement,
parti politique qu’il crée alors qu’il est député du groupe parlementaire du
Parti Congolais du Travail. Cet imbroglio témoigne de son opportunisme. Pourquoi être à
la fois sur plusieurs fronts, tel un signe qui tient à avoir à sa portée
des branches sur lesquelles, il pourrait rebondir à la moindre secousse.
C’est plus ni
moins que de l’opportunisme quand nous savons de sources concordantes que les
différentes organisations dont il était le premier responsable ne respectaient
pas les recommandations démocratiques de la gouvernance des partis et associations politiques. Les réunions annuelles et Congrès étaient tenus à son gré. Les divergences avec le pouvoir s’affirment avec la dissolution du CDDM-MJ. André Okombi Salissa qui ne remplissait plus
les critères d’âge pour animer une structure juvénile tenait pourtant à présider une
formation devenue depuis obsolète.
En effet le Comité d’Action
pour la Défense de la Démocratie-Mouvement de
Jeunesse (CDDM-MJ) avait
atteint son objectif, qui était de militariser une frange de la jeunesse afin de
préparer la guerre civile de 1997.
André Okombi Salissa n’entendait pas de cette oreille. Il caressait le rêve de remplacer Denis Sassou Nguesso au
trône. Le Comité serait l’outil idéal dans la conquête du pouvoir. Conscient que
son aventure n’était pas prometteuse dans les délais impartis. Il a ouvert un
bras de fer avec son mentor et père spirituel par personne interposées,
il en est sorti perdant. Puisque l’on parvient à dissoudre le CADD-MJ avant de mettre en place la Force
Montante Congolaise, l’unique organisation de jeunesse affiliée au Parti
Congolais du Travail. Bien qu’étant vainqueur de ce bras de fer, Denis Sassou Nguesso garde dan à son filleul, qui a décidé
de tenir tête au parrain même par les urnes. C’était trop demander au père et au fils…Nous condamnions la nonchalance apathique dans les
organisations politiques dirigées par André Okombi Salissa dans
lesquelles pas une seule élection n’a été organisée. Le Parti
Congolais du Travail ne fait pas exception à la règle, le fauteuil du Président
du Comité Central n’a jamais fait l’objet d’un appel à candidature. Le fauteuil
revient de droit à Denis Sassou Nguesso. Pourquoi aller chercher des preuves ailleurs puisque
l’esprit démocratique devrait être constaté avant tout au sein des partis qui
sont des embryons de la démocratisation du pays.
Pour revenir à André Okombi Salissa , tout comme son mentor,
il n’a pas la culture démocratique. À propos de la culture démocratique, il n’est pas le seul à
enfreindre la loi.
Arrêté le 10 janvier 2017 , malgré son immunité parlementaire, qu’il
a vu lever le 19 janvier 2017, le résultat de ce vote canularesque se
présentait de la manière suivante : Inscrits : 117 pour : 113 contre : 4. Il faut noter que le vote s’était fait à main levée, vous
imaginez sans doute pourquoi on a évité le bulletin secret. Allons-nous tout
de même s’interroger sur l’immunité parlementaire.À la jungle comme à la jungle, les députés de cette mandature
venaient de faire l’expérience de l’Etat de non-droit, puisqu’ avant de lui
trouver les poux sur la tête, il était en résidence surveillée tout comme Guy Brice Parfait Kolélas et Jean
Marie Michel Mokoko . L’arrestation d’Andrée Okombi Salissa protégé par l’immunité
parlementaire met de l’eau dans notre moulin de l’opposition constructive. Tout comme le
changement de la constitution, Denis Sassou Nguesso a méprisé la loi au vu et
au su du peuple.
Le plus grave, ce n’est pas la vulnérabilité dans laquelle s’est
retrouvée André Okombi Salissa, mais c’est le sort des élus du
peuple qu’ils sont dépouillés de leur autorité.
Le suffrage exprimé en faveur d’André Okombi Salissa a
été réduit à néant par la volonté d’un président en mal d’opposition, qui
croyait faire passer sa fraude démocratique sans que le peuple rechigne.
André Okombi Salissa , la dictature n’a pas pitié de canard boiteux . Du fond de ta prison, pleure ton malheur tant que tu vis en
attendant que les autres ne te rejoignent, mais nous ne saurons vous dire comment, tant vos méthodes sont draconiennes.
Les autres dansent encore avec la peur au ventre comme le peuple
congolais qui ne sait ou le dictateur conduit le pays.
Norbert Dabira: un fidèle parmi les fidèles aux arrêts Norbert Dabira, lequel jouissait d’un statut de protégé est aussi tombé en disgrâce. Le pouvoir l’accuse de fomenter un coup d’Etat contre le Président Denis Sassou Nguesso.
Norbert Dabira: un fidèle parmi les fidèles aux arrêts Norbert Dabira, lequel jouissait d’un statut de protégé est aussi tombé en disgrâce. Le pouvoir l’accuse de fomenter un coup d’Etat contre le Président Denis Sassou Nguesso.
La paranoïa n’est plus loin. Qu’à cela ne
tienne dans notre article « le lyrisme démocratique », nous faisons allusion à
ce dernier qui accusait un mélange de genre qui était un frein pour la démocratisation du Congo.Général de Division, il a été de 1997 à 2012 inspecteur général des forces armées congolaises, avant un passage éclair comme Haut Commissaire à la Réinsertion des ex
combattants. Cumulativement à ses fonctions militaires et politiques, il est un
homme d’affaires, prometteur de la chaîne de télévision DRTV et
d’une maison de production. Ce mélange de genre se justifie par sa forte implication aussi
bien en amont qu’en aval de la guerre civile 1997.Le Congo est jeté en pâture ; la guerre civile 1997 a donné naissance aux surhommes. Une cohorte de
hors-la-loi bafoue la République. Le président Denis Sassou Nguesso fait l’expérience de
l’effet boomerang. Il croyait dormir sur ses deux oreilles pendant les membres
de la pègre pillaient le pays, violaient les droits de l’homme et renvoyaient
la démocratisation aux calendes grecque. Erreur, les hors-la-loi, militaires fussent-ils, n’ont
aucune limite et encore moins de discipline.
Général Norbert Dabira serait-il
sorti de ses gants pour faire partir son mentor, qui n’a que trop duré au
pouvoir ? On est bien d’accord sur une chose. La longévité au
pouvoir de Denis Sassou Nguesso plombe la
démocratisation du Congo.
Un autre point par contre, nous oppose diamétralement. La personne du
Général Norbert Dabira qui
a été l’une des pièces maîtresse de la guerre civile 1997 et qui s’est illustrée ces deux dernières décennies par un comportement ostentatoire qui a éclaboussé
la dignité du peuple congolais. Nul n’ignore que les velléités de sédition de Marcel Ntsourou, André Okombi Salissa et
du Général Norbert Dabira rentrent
dans la droite ligne de la pérennisation de la médiocrité. À l’instar de
leur mentor, ils ont fait leurs preuves, leurs ascensions au pouvoir
plongeront de plus bel le Congo dans son coma.
À ceux qui
dansent autour et avec le dictateur, prenez garde la chasse au sorcier a
commencé!
nous ne pouvons pas avoir une bonne gouvernance après sassou...surtout avec ceux la,qui ont tous volé. Le congo a besoin d'une nouvelle classe....bon à savoir
RépondreSupprimerIl faut rompre avec les mauvaises habitudes. Si nous n'avons pas le courage de dénoncer aujourd'hui, nous n'aurons jamais la sage de gouverner demain. Les indicateurs sont au rouge. Il ne faut plus faire semblant, aller au vif du sujet en disant le gouvernement et son chef ont failli
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