Les générations futures




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On se croirait dans une fiction, tant les faits sont utopiques… Ces ignominies nourrissent notre activisme. Nous trouvons, depuis, légitime de dénoncer de façon abrupte les excès d’un pouvoir qui n’est autre qu’une dictature. Après de profondes recherches, nous tombons à la conclusion que le régime congolais est dictatorial. Cette situation pourtant d’une autre époque, est aujourd’hui une insulte pour la dignité du peuple congolais. 


Les effets de la frustration
Il est de notre devoir de monter sur les toits et de décrier cette infamie, susciter l’éveil du peuple afin d’orienter ses choix vers une démocratisation effective. Tel est le sens de l’action de l’opposition constructive. Nous construisons sur la dignité avec comme outil la vérité, nous n’y allons pas avec le dos de la cuillère puisque le choc des actes posés est d’une violence inouïe comparativement à l’évolution de la démocratie en Afrique. Nous citerons des pays comme le Sénégal, le Ghana et le Bénin, lesquels peuvent dire au Congo et à bien d’autres sur le continent, qu’il est possible de mieux servir le peuple, de donner aux générations futures un modèle qui servirait à implanter la démocratie en Afrique. 
Nous affirmons que le changement de la constitution et l’inexistence d’une alternance politique ne contribuent aucunement à la construction d’une nation démocratique. Le cas du Congo est plus compliqué, car l’alternance politique qui est le changement d’une majorité politique n’adviendrait que dans un futur très lointain. Au-delà de la possibilité de voir, le pouvoir changé de main au travers d’une élection équitable, il faut épingler le problème qui est Denis Sassou Nguesso pour le Congo.Les points de vue convergent sur son emprise sur le devenir du Congo dans les dix prochaines années. Son héritage politique a un passif bien lourd, nous n’arrêterons pas de dire que le changement de la constitution n’a fait que régresser le pays dans sa marche vers la démocratie.
De mémoire, le changement de constitution n’intervient, la plupart des cas que pour le maintien du pouvoir d’un président devenu inéligible par la rigueur de la loi. 
Naturellement, on peut citer Denis Sassou Nguesso et Pierre Nkurunziza , Paul Kagamé et Blaise Compaoré qui pour du reste, en a eu pour son compte. Nous saluons au passage le courage de ce peuple qui a botté l’autoritarisme hors du Burkina-Faso. Cet accaparement n’honore pas les auteurs, mais humilie surtout le peuple .
À part notre frustration, qu’est-ce qu’avons-nous fait face cette humiliation ? Voilà bientôt trois décennies, depuis que le Congo a fait le choix de la démocratie, mais un homme y est resté au pouvoir pendant plus de vingt ans et se fait appeler le bâtisseur infatigable. 

Il était encore là dix ans au paravent, gérant d’une main de fer avec des résultats similaires, disant médiocres… À cette époque, il laissa le pays au bord du gouffre. Quand il vint à nouveau, le peuple l'acclama en homme d’expérience, dans l’espérance qu’il revenait dans le dessein de réparer le préjudice causé au peuple. La désillusion ne s’est pas fait attendre. 
Le changement de la constitution a révélé les intentions les plus intimes d’un dirigeant assoiffé de pouvoir, qui visait le pouvoir pour le pouvoir, et non pour servir le peuple affamé et meurtri. 
L'option
C’est pourquoi, nous mettons à la disposition du peuple congolais de notre temps et votre seule arme, le clavier que nous pensons utiliser à bon escient pour combattre la dictature ; aussi, longtemps, que le pays ne recouvra pas le chemin de la démocratisation, nous ne cesserons de frapper dessus. C'est l'option que nous avons choisi pour inciter le peuple à prendre son destin au main. C'est la meilleure garantie qui soit pour la démocratisation du Congo. 
Les générations futures méritent mieux que ce que le pouvoir a servi depuis plus de deux décennies. 
La manifestation du népotisme
Qu’est-ce qui peut germer d’une table autour de laquelle sont assis côte à côte, en face, en diagonale, et même en biais, le beau-père, le gendre, le petit-ami de la fille, la maîtresse du père, l’ex-maîtresse du père, la future maîtresse du père, le copain du père, l’ancien valet du père, les larbins et protégés des fils et des neveux ? Il faut certainement suivre le regard et le gestuel pour se rendre compte que l’intimité a surplombé l’intérêt général et le clientélisme s’en va crescendo. Voilà un croquis fidèle du gouvernement qui a plongé le Congo dans le marasme.C’est certainement  au nom de la sécurité que les dirigeants africains pratique le népotisme. Se protéger contre quoi ou qui après avoir géré et entraîné le pays au bord de la faillite.Evidemment contre le peuple affamé qui vocifère la corruption, la concussion et la misère. Le mélange de genre influe négativement sur le bon sens. Ainsi vos proches sont, sans exception emballé dans l'euphorie du pouvoir.  C’est un secret de polichinelle ; dans les rues, le pot aux roses est à découvert. Quelle idée peut-on faire de la gouvernance si le népotisme est un ingrédient prédominant ?C’est de notoriété publique que certains membres de votre famille ont une influence réelle sur la gestion de la chose publique. Ce mode de gestion vous conduit inéluctablement dans l’impunité. 
L'incapacité d'être efficient
Nul ne peut vous en vouloir pour votre attendrissement, votre bonté de cœur, j’aime bien ce passage de la bible Luc 11 : 13-23 « Si donc, vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent…. » . Vous vous apprêtez à passer le témoin et les générations futures s’interrogent sur votre hoirie.Par cette attitude paternalisme qui vous caractérise, laquelle est visible à l’œil nu dans votre famille biologique, malheureusement pas dans la famille politique, c’est là ou le bas blesse ; il fallait bien être au-dessus de la mêlé afin que le passage en force qu’a été le changement de la constitution du 20 janvier 2002 soit vu comme une expression délibérée du souverain primaire comme vous voulez qu’elle soit entendue. Mais l’implication intéressée de vos proches et collaborateurs t’a laissé penser que le peuple avait avalé cette supercherie, au cas vous l’aurez oublié, c’est le pouvoir du peuple et non le vôtre ! Il le reprendra tôt ou tard.La suspension des moyens de communication lors de l’élection présidentielle de mars 2016 vous a permis d’éviter une insurrection avec à la clé votre chute. Vous n’avez fait que reporter à une date ultérieure la survenance de cette fin fatidique que les Congolais appellent de tous leurs vœux. Vous avez donné le meilleur de vous-même, mais le pays en est sorti divisé et le geste à traumatiser les jeunes. 
Le perpétuel vacillement
 À propos des résultats, vous avez failli à votre mission de permettre le fonctionnement normal des pouvoirs publics avec la pratique du népotisme, la corruption, la concussion et le trafic d’influence sont scandés dans chacun de vos discours, mais vous créez excellence Monsieur le Président, les conditions qui donnent de l’entrain à ces contre-valeurs.
Nous devrions vous en féliciter de cette incohérence qui vous accuse de manipuler le peuple pour se maintenir au pouvoir. Mais il n’en est pas rien, tant votre type de management a favorisé les vices et contre-valeurs qui font le lit d’un pouvoir répréhensible à bien d’égard, disant à tout égard, qui tangue puisqu'il ne s'appuie pas sur des bases légitimes.La libre circulation aussi bien des biens que des personnes est devenue une utopie. La répression fait recette ; les fouilles de véhicules et les arrestations arbitraires font partie du quotidien des Congolais. 
Malgré cette vigilance accrue de la force publique, le banditisme n’a pas baissé pas d’un iota. Le phénomène « bébés noirs » s’amplifie jour après jour, avec son lot de malheur les viols, les assassinats, les vols et braquages… L’insécurité est notoire.

L’autorité de l’Etat est depuis une vue de l’esprit. Vous avez conservé votre fauteuil , mais vous êtes assis sur un terrain mouvant.
Les conséquences du laxisme
Vous avez créé des pôles de pouvoir, entraînant des pesanteurs qui étranglent l’autorité de l’Etat. Les ombres des parrains planent sur les administrations dont vos proches, parents pour la plupart en sont devenus les saints patrons, pas besoin de présence physique. Ils hantent les administrations en les profanant. Les exemples sont légions. 
Votre mode de gouvernance laisse à désirer. L’arbitraire est de mise ; pouvons-nous s’arrêter sur ce qui est plus ou moins qu’une aberration avec la conséquence de porter atteinte à l’autorité de l’Etat. Mais qu’en est-il des crimes économiques commis en toute impunité ? Vous passez sous silence les délits et crimes dont la nocivité n’a pas égal dans le cadre de la construction d’un Etat de droit. Une gouvernance teintée d’objectivité, n’en disant pas plus, à titre d’exemple ; « un directeur d’une administration publique a été relevé le 10 mai 2017, le 11 mai, 2017 coup de théâtre une note circulaire du Premier ministre annule les effets de la note de service du ministre, avec extension sur toutes les notes antérieures dont l’objet était de suspendre ou de nommer aux fonctions de directeur général ou de directeur central. L’initiative aurait été inscrite sur le registre des faits courants d’une administration vivace, si le 11 juillet 2017, une note du ministère de la Santé n’annonçait pas le remplacement de Marie Gabrielle Ambiero par Jerémie Mouyokani. 
Il est évident que les pratiques en vogue discréditent le gouvernement.
Une autre incohérence des plus fragrantes cette fois-ci est celle de l’affaire dite « le compte bancaire pour les générations futures », nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt votre réponse excessivement évasive sur les antennes d’Africa24 , lors des campagnes présidentiels scrutins de mars 2016. La question portait sur l’effectivité d’un compte bancaire pour les générations futures. En filigrane, vous envoyez paître cette jeune-dame qui vous interrogeait sur la véracité de ce compte. 

Vous lui disiez que l’argent des générations futures était gardé en lieu sûr ,étant donné qu’il était destiné pour les générations futures, il était hors de question que vous en disiez davantage, congolaise fut-elle ! À qui comptez-vous délivrer cette information ? 
Exclusivement, aux générations futures, pensons-nous ! Cette question était rien d’autre qu’un appât et nous comprenons aussi que votre réponse ne soit qu’un subterfuge comme à l’accoutumée.Un ministre des Finances qui annonce la bonne santé financière du pays en grande pompe devant l'Assemblée nationale avec des excédents qui seraient épargnés pour les générations futures. Puis un Premier, ministre d’abord frileux sur la question avant de faire un rétropédalage des plus spectaculaire, pour reconnaître l’existence d’un compte bancaire dédié aux générations futures.
La dérision du peuple.
Le bon sens voudrait que l’on se pose les questions pour faire jaillir la lumière et de savoir ce que l’on veut à la fin...Voulez-vous à la fin que le peuple puisse applaudir, et vous remercier quand vous mentez de façon éhontée, soit pour masquer ou justifier les détournements et enrichissements illicites ?  Le peuple a marre du lyrisme démocratique et encore moins de la gouvernance illusoire. Un pays jouissant d’une bonne situation financière ne multiplierait pas d’éléphants blancs comme nous le constatons avec amertume. Les chantiers que vous avez lancés çà et là sans être achevés, ne sont que les preuves de la mauvaise gestion.Une anecdote qui en dit long sur vos capacités en matière de gestion. Pendant la conférence nationale de 1991, vous avez consommé en six (6) mois les émoluments qui s’étalaient sur douze (12) mois, en témoignent la vidéo .
Une autre incohérence qui nous laisse en plan. Les hôpitaux de base, construits à travers le pays, spécifiquement dans chaque département dont les murs sont en décrépitude, trahissent une absence de planification efficiente et efficace. On se demanderait alors pourquoi donc s’engager dans les investissements aussi lourds, si aucun bénéfice ne peut en être tiré à court terme ? Vous allez volontiers nous dire que vous garantissez le bien-être des générations futures. C’est avec stupéfaction que les Congolais regardent l’imposant bâtiment qui devrait abriter le ministère de l'Intérieur place de la République. Nous disons que l’enfer est paré de bonnes intentions.La pilule qu’a été le compte bancaire des générations futures reste au travers de la gorge. Une petite analyse suffit pour voir on ne peut plus clair. À la vérité, la formule rocambolesque n’a été inventée qu’en vue de justifier les excédents budgétaires des années fastes, alors que le baril coûtait plus de cent (100) dollars. La dette du Congo qui a été partiellement annulée après que le Congo ait atteint le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) , passant de 9,2 milliards de dollars en fin 2004 à 2,4 milliards de dollars en fin janvier 2010.Aussi, alors que le gouvernement déclarait avoir épargné pour les générations futures, il faisait par contre les bébés dans le dos du peuple avec des préfinancements pétroliers garantis par la production du pétrole  jusqu’à l’horizon 2020. 
Le drame est que le prix du baril avait chuté entre-temps de façon vertigineuse et la production gagée, mieux bradée…Ainsi, donc la production gagée ou bradée ne pourra pas couvrir la dette ainsi contractée. L’incohérence est flagrante. Les générations futures sont ainsi prises en otage, avec un avenir hypothéqué et une espérance consignée par une gestion calamiteuse et chaotique. 
Les visées incertaines et tronquées
Ainsi, votre combat mené contre le changement climatique ne vous donnerait plus le crédit que vous espérez y tirer tant vos attitudes ne cessent de nuire à la postérité, d’assombrir l’horizon, de polluer l’avenir et de causer la faillite du Congo.
Le mensonge que vous avez délibéré entretenu avec votre gouvernement nécessite des excuses au peuple congolais, Excellence Monsieur le Président….

Le préjudice ainsi causé sera subi bien au-delà de votre règne qui s’en va finissant…
Quelle image laisserez-vous au peuple puisque bon gré ou malgré vous, vous quitterez tout de même le navire. Si les congolaises et congolais n’ont pas pu vous chassez, le temps est entrain de le faire avec parcimonie. Nous nous en félicitons que les faiblesses se dévoilent progressivement avec qu’une clarté qui lève tout équivoque. De notre avis, la fin devrait être violente et dramatique afin de refréner les velléités d’une succession clanique. En effet, bon nombre de choses corroborent l’idée selon laquelle vous envisagez prendre votre retraite. Comme nous aurons voulu entendre une expression qui dénote la responsabilité du peuple quant à l’alternance politique et encore plus à l’avenir du Congo. Les calembours des officines alimentent la polémique dans la cité, nous ne passons pas par quatre-chemins pour dire haut ce qui se dit tout bas que ce n’est pas démocratique de choisir un président pour les générations futures. Vous porterez pour sûr un choix erroné pour ne pas dire grotesque, choisirez-vous votre fils excellence ? Les Congolais n’en veulent pas, les chiens ne font pas les chats. Et pourtant, vous aurez fait un choix judicieux ; il serait venu payer les pots cassés, nettoyer la merde que vous avez répondue dans tout le Congo. Approuvé ce choix, serait ne pas tirer les leçons de la plaisanterie de mauvais goût d’Octobre 1997. Au-delà de ce choix que vous pouvez opérer, vous asphyxiez le peuple et réprimez la démocratisation. 







                                                                                         

Commentaires

  1. quand un politique parle de la jeunesse, avenir de demain...je ne vois pas avec quelle jeunesse sinon avec leurs enfants qui sont deja aux avant garde du pouvoir.
    En verité, au congo, nous n'avons ni de democratie et moins les opposants...

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